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Noureddine BOUADJAMA - José - PFEDA / Page d'accueil PFEDA

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J coalescence des micelles et gélification, avec forte capacité de rétention d'eau (et faible<br />

synérèse). On fabrique ainsi les yoghourts ou certains fkomages. L'acidification lente est<br />

réalisée par des bactéries lactiques qui métabolisent le lactose et sécrète de l'acide<br />

lactique. On peut réaliser aussi cette acidification lente en ajoutant au lait un acidogène<br />

comme la glucono-6lactone qui, une fois parfaitement réparti dans le milieu, va<br />

s'hydrolyser et libérer de l'acide lactique (Fox et Mulvihill, 1990).<br />

3) Gélification enzymatique.<br />

La gélification provoquée par l'homme d'un sol alimentaire sous l'action d'une enzyme<br />

reste un mode de gélification propre au lait. Seule la gélification par l'action de la chymosine<br />

contenue dans la présure nous intéresse donc nous écarterons la gélification des protéines du<br />

lait par la transglutaminase (catalyse la formation de liaisons isopeptidiques entre un résidu<br />

glutaminyle et un résidu lysyle ou un groupe aminé terminal pour obtenir un gel de type 1).<br />

Il est admis que la transition sol-gel du lait emprésuré se décompose en deux phases<br />

(Fox et Mulvihill, 1990) :<br />

J une première correspond à l'action de la chymosine (optimale à 45°C et pH compris<br />

entre 5,l et 53) ;<br />

J une deuxième à la coagulation des micelles de caséine. Une micelle ne peut, semble-t-<br />

il, participer à la gélification que lorsque 97% de la caséine K a été hydrolysée.<br />

Le gel du caillé pourrait donc, en partie au moins, être un réseau de CO-polymères de<br />

caséines K et de caséines aa, ce qui renforcerait sa nature de gel macromoléculaire.<br />

4) Gélification par chauffage.<br />

On définie par le terme « thermotropique » toute gélifïcation qui découle du chauffage<br />

d'une solution concentrée de protéines (Grinberg et al., 1992). En ce qui concerne les gels<br />

thermotropiques laitiers, il s'agit dans tous les cas, de gels de protéines sériques seules<br />

(chauffage de lactosérum par exemple) ou mélangées à d'autres protéines (des caséines dans<br />

le cas du lait).<br />

Le mécanisme de gélification thermotropique est basé sur deux hypothèses :<br />

J le chauffage provoquerait d'abord une association des chaînes protéiques ; une<br />

dénaturation surviendrait ensuite . Ce cas correspondrait à une floculation ou à une<br />

coagulation grossière ;<br />

J le chauffage conduirait d'abord à une dénaturation des protéines ; les protéines<br />

dénaturées s'associeraient ensuite pour former le gel (Ferry, 1948). Ce cas, qui s'opérerait<br />

dans des conditions plus favorables à la dénaturation (pH éloigné du pI ; faible force<br />

ionique ; présence de certains ions comme des ions bivalents. . .), conduirait à la<br />

formation d'un réseau capable de capturer de l'eau entre ses mailles, c'est-à-dire à la<br />

formation d'un gel (Dumay, 1 988).

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