cafe70 - Café pédagogique
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Histoire<br />
- François Jarraud -<br />
- A la Une : Orientations pédagogiques<br />
Quelles "bonnes pratiques" privilégier pour améliorer l'enseignement ? En se basant sur des<br />
observations faites en classe, les IPR de Caen, J. Desquenes et F. Claus, proposent des<br />
"orientations pédagogiques".<br />
Quatre axes de "progrès possibles" sont privilégiés. On retiendra particulièrement le retour à<br />
l'esprit de départ des modules en seconde : celui d'un enseignement différencié. " Il apparaît<br />
utile de donner aux modules un surcroît d’efficacité en introduisant, au sein de la demiclasse,<br />
au moins deux activités différentes adaptées à deux sous-groupes (un exercice plus<br />
long et moins guidé pour ceux qui en ont compris le principe, et un plus court et plus guidé<br />
pour ceux qui ne le maîtrisent pas encore)". Ils recommandent également de faire suivre un<br />
cours magistral ou dialogué d'un T.D. qui réutilise l'emploi des notions vues pendant le cours.<br />
Les IPR rappellent également l'importance du travail à la maison, des petites interrogations<br />
régulières et de l'entraînement à l'oral. Des conseils à considérer.<br />
http://www.discip.ac-caen.fr/histgeo/ipr/orient_pedag.htm<br />
Pour le prof<br />
- Yalta (bis)<br />
Du 2 au 4 octobre 2003, des représentants de la Russie, des Etats-Unis et du Royaume-Uni se<br />
sont réunis à Yalta dans le salon même où eut lieu la célèbre conférence. Un nouveau partage<br />
du monde ? Plutôt un échange de connaissances où, à l'invitation du Conseil de l'Europe, des<br />
historiens de ces pays, mais aussi des Polonais, des Allemands, ont pu communiquer leur<br />
lecture de cet événement à la lumière des recherches les plus récentes. L'académie de<br />
Versailles publie le compte-rendu de ces journées.<br />
On s'intéressera particulièrement aux points de vue allemand et polonais, deux peuples qui<br />
eurent à souffrir de Yalta. En Allemagne, Wolfgang Benz montre que très tôt le déplacement<br />
des frontières est accepté par les Allemands alors que se constitue le mythe d'Occidentaux<br />
plumés par un Staline plus ferme. En Pologne, Wlodzimierz Borodziej montre comment<br />
l'ombre de Yalta a pesé sur le pays jusqu'à 1989 et même au-delà. Yalta, vu de Pologne, a<br />
d'abord un fort goût de trahison. Mais il conclue sur un point plus positif. " La frontière<br />
germano-polonaise fut une idée de Staline, approuvée à la fois par les Etats-Unis et le<br />
Royaume-Uni, avec quelques réserves. Les deux solutions formèrent un ensemble… qui<br />
prévoyait la mise en œuvre de l’idée de “populations pures”, c’est-à-dire le déplacement<br />
forcé de millions d’Allemands, de quelques millions de Polonais, de centaines de milliers