II - de l'Université libre de Bruxelles
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<strong>II</strong>.6.6.2 Courant obscurité et bruit du signal IRLe courant d’obscurité du détecteur IR est un bruit <strong>de</strong> scintillement àbasse fréquence. Son niveau est réduit par le refroidissement Peltier qui lui estappliqué. La température est électroniquement stabilisée à (-21,8 ± 0,05) °C. Parrapport à la gamme dynamique s’étendant <strong>de</strong> -32767 à +32767 Volts digitauxaprès numérisation, le niveau <strong>de</strong> courant d’obscurité est affiché en valeurslégèrement négatives. Ce niveau est imputable au filtre passe-bas électroniquesitué en fin <strong>de</strong> chaîne <strong>de</strong> détection synchrone, dont le biais n’est pas corrigé.Dans l’infrarouge, le terme dominant du bruit (blanc) du signal IR est celui<strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> détection. Il ne dépend pas <strong>de</strong> l’intensité du signal lumineuxmesuré (bruit <strong>de</strong> photon négligeable). Le rapport signal à bruit est i<strong>de</strong>ntique pourles trois voies <strong>de</strong> mesure. Une étu<strong>de</strong> détaillée est présentée en Annexe A.5.2.<strong>II</strong>.6.6.3 Détection <strong>de</strong> signaux IR secondairesL’influence <strong>de</strong> sources secondaires d’émission IR a été analysée. Cessources correspon<strong>de</strong>nt aux contributions thermiques <strong>de</strong>s éléments mécaniquesdu spectromètre et à certaines sources lumineuses interceptées dans son champ<strong>de</strong> vue. L’étu<strong>de</strong> détaillée est reportée en Annexe E.2. Les résultats ont démontréle caractère négligeable <strong>de</strong> ces contributions parasites pour les longueurs d’on<strong>de</strong>inférieures à 3,1 µm.<strong>II</strong>.6.6.4 Correction <strong>de</strong> l’absorption H 2 ODans l’infrarouge, un terme <strong>de</strong> correction d’importance primordiale doitêtre pris en compte lors <strong>de</strong> l’étalonnage absolu au sol. En effet, la colonne d’airsituée entre le corps noir et SOLSPEC (1384,05 mm) n’est plus transparente enraison <strong>de</strong> l’absorption moléculaire <strong>de</strong> la vapeur d’eau, en particulier vers 2,7 µm.Le chemin optique interne du spectromètre SOLSPEC a été maintenu sousconditionnement d’azote gazeux froid. L’absorption observée était <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 1% vers 1 µm, ~10 % à 1,4 et 1,8 µm et jusqu’à 60 % à 2,7 µm. Un programmedéveloppé à l’IASB (Asimut) pour l’analyse spectroscopique <strong>de</strong>s atmosphèresplanétaires a été utilisé pour quantifier l’absorption (Vandaele et al., 2006, 2008).La technique <strong>de</strong> correction est fondée sur l’ajustement itératif <strong>de</strong>s sectionsefficaces d’absorption par la vapeur d’eau (HITRAN 2008) sur le signalSOLSPEC pour en déduire une abondance moléculaire. Elle a permis <strong>de</strong>déterminer précisément la transmission <strong>de</strong> la colonne d’air (ci-<strong>de</strong>ssous à droite)et accessoirement, son contenu en vapeur d’eau (~6,1x10 19 molécules/cm²).Pour le calcul <strong>de</strong> la courbe <strong>de</strong> réponse, la soustraction complète <strong>de</strong>s structuresspectrales H 2 O dans le signal brut <strong>de</strong> SOLSPEC a été réalisée au préalable(courbe bleue, ci-<strong>de</strong>ssous à gauche). D’autres molécules ont été testées. Lacorrection pour le CO 2 a été jugée négligeable.123