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II - de l'Université libre de Bruxelles

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<strong>II</strong>.5.3 Détermination <strong>de</strong>s non-linéarités <strong>de</strong>sdétecteurs<strong>II</strong>.5.3.1 IntroductionUne chaîne <strong>de</strong> détection linéaire vérifie une proportionnalité entrel’éclairement inci<strong>de</strong>nt et sa conversion en signaux électroniques. Dans le cascontraire, un terme <strong>de</strong> correction relatif C lin (S , λ) doit être appliqué. Il représentele rapport entre le signal linéaire souhaité et le signal non-linéaire réel dusystème. Cette fonction peut dépendre <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> λ et <strong>de</strong> l’intensité Sdu signal. Pour SOLSPEC, elle a été déterminée lors <strong>de</strong> la caractérisationradiométrique <strong>de</strong> l’instrument. Sa connaissance a été essentielle pour exploiterles mesures en orbite étant donnée la différence d’éclairement entre le Soleil etles étalons en éclairement spectral utilisé au sol.La stratégie générale d’une mesure consiste à disposer d’un rapportsignal à bruit élevé (cf. § <strong>II</strong>.3.3) tout en évitant les signaux trop intenses afin <strong>de</strong>minimiser les corrections liées aux non-linéarités et les risques <strong>de</strong> saturation. Uncompromis doit donc être trouvé.<strong>II</strong>.5.3.2 Linéarité <strong>de</strong>s canaux UV-VISLes canaux UV-VIS sont équipés <strong>de</strong> tubes photomultiplicateursfonctionnant en mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> comptage <strong>de</strong> photons. Leur électronique <strong>de</strong> proximité(discriminateurs) a été conservée (héritage SOLSPEC SpaceLab). Lescomposants sont scellés et aucun réglage n’est possible.<strong>II</strong>.5.3.2.1 Non-linéarité en comptage <strong>de</strong> photonsLa correction <strong>de</strong> la non-linéarité C lin (S,λ) est associée au temps mort τ <strong>de</strong>l’électronique (délai minimum pour pourvoir discerner 2 impulsions). Le mo<strong>de</strong>d’acquisition par comptage <strong>de</strong> photons est bien adapté aux faibles signaux.Cependant, la probabilité <strong>de</strong> sous-estimer le nombre réel d’impulsions par effet<strong>de</strong> chevauchement augmente avec l’intensité du signal. L’effet <strong>de</strong> non-linéarités’étend théoriquement sur toute la gamme dynamique (dès la premièreimpulsion). Il est très marqué pour les signaux intenses. Au-<strong>de</strong>là du taux <strong>de</strong>saturation (nombre d’impulsions par secon<strong>de</strong> N > 1/τ), le signal finit par diminuerpour une intensité croissante <strong>de</strong> l’éclairement inci<strong>de</strong>nt et n’est plus interprétable.Pour un temps d’intégration ∆t >> τ, définissons le nombre moyend’impulsions mesuré N’ et le nombre moyen d’impulsions réellement générées N.Les taux moyens (en impulsions par secon<strong>de</strong>) associés à N et N’ sont désignéspar S et S’. La statistique <strong>de</strong> comptage est gouvernée par la distribution <strong>de</strong>Poisson. On démontre (Castelletto et al., 2005) que le déficit N – N’ est égal àN’Sτ. Dès lors :86

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