II - de l'Université libre de Bruxelles
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une source d’erreur systématique ne pouvant être éliminée expérimentalementmais dont l’origine <strong>de</strong> l’effet est i<strong>de</strong>ntifiée et quantifiée, un terme <strong>de</strong> correctionpeut être appliqué et intégré au modèle mathématique. L’erreur <strong>de</strong> mesure serésume alors au résidu <strong>de</strong> la correction <strong>de</strong>s erreurs systématiques.Il est possible qu’une incertitu<strong>de</strong> composée soit étendue afin d’engloberune plus large fraction <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong> probabilité. Un intervalle <strong>de</strong> confiance<strong>de</strong> 90, 95 ou 99 % peut être <strong>de</strong>mandé. On définit dans ce cas un facteur <strong>de</strong>couverture ‘k’ permettant d’étendre l’intervalle à [-U, +U] avec U = k xu c (y). Pour une distribution normale (gaussienne), les 99, 95 et 66 % sontrespectivement atteints pour k = 3, 2 et 1.A.2 Incertitu<strong>de</strong>s négligeablesDiscussion pour les sources d’incertitu<strong>de</strong>s négligeables du tableau <strong>II</strong>.7.1-1# <strong>II</strong>I.9 – Temps d’intégration pour les photomultiplicateurs UV-VIS.Le temps d’intégration est déterminé à l’échelle <strong>de</strong> la microsecon<strong>de</strong> parl’électronique et l’incertitu<strong>de</strong> est considérée comme négligeable.# <strong>II</strong>I.4 – Lumière diffuse externe (canaux UV-VIS)Lors <strong>de</strong>s étalonnages absolus face à une source étalon, la lumière diffuseexterne est collectée dans le champ <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> SOLSPEC (angle total : 6°) donton soustrait l’angle soli<strong>de</strong> sous-tendu par la source étalon. La lumière diffuseprovient <strong>de</strong>s surfaces (fond du laboratoire, parois, …) entourant la source étalon.Cette contribution est considérée comme négligeable pour les canaux UV-VIS(<strong>II</strong>I.4) lorsqu’une surface noire mate est présente <strong>de</strong>rrière la source. Pour lesmesures en orbite, aucun obstacle n’est présent dans le champ <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>SOLSPEC lors d’une mesure solaire. Les surfaces brillantes (panneaux solaires,…) situées en <strong>de</strong>hors du champ ne perturbent pas les mesures car lesopérateurs du B.Usoc planifient les mesures en fonctions <strong>de</strong> ces contraintes. Deplus, le signal total du PSD ne montre aucune anomalie en provenance d’unchamp <strong>de</strong> vue double (12°). La contribution diffuse est donc nulle.# <strong>II</strong>I.13 et <strong>II</strong>I.14 – Stabilité <strong>de</strong>s échelles <strong>de</strong> longueur d’on<strong>de</strong>.La stabilité et la reproductibilité <strong>de</strong>s échelles <strong>de</strong> longueur d’on<strong>de</strong>dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s éléments suivants :- Performances du moteur pas à pas (saut occasionnel d’un incrément).- Procédure <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’origine <strong>de</strong>s incréments moteurs (procédure RAZ :remise à zéro).- Couplage mécanique entre le moteur et les réseaux (possibilité d’un jeuassocié au couplage).- Effets thermiques. Impact d’une dilatation mécanique pour les échelles <strong>de</strong>longueurs d’on<strong>de</strong>.La reproductibilité en termes d’incrément moteur <strong>de</strong> la procédure RAZ est<strong>de</strong> 1 incrément, soit 0,008, 0,0125 et 0,05 nm respectivement pour les canauxUV, VIS et IR. Les tests au sol ont démontré l’existence d’une excellente195