10.07.2015 Views

II - de l'Université libre de Bruxelles

II - de l'Université libre de Bruxelles

II - de l'Université libre de Bruxelles

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

En orbite, la phase F ph est donc i<strong>de</strong>ntique aux mesures en laboratoiremais pour une température <strong>de</strong> l‘ordre <strong>de</strong> 270 K. Lors d’une mesure solaire, lespremières surfaces optiques exposées au rayonnement solaire (lame <strong>de</strong> quartzet dépoli) subissent un échauffement ∆T que l’on fixe à 70 K pour l’exercice.L’impact <strong>de</strong> ce surcroit d’émission IR doit être étudié. Une analyse complète serésume comme suit :- Lors <strong>de</strong> la mesure du courant d’obscurité, le signal <strong>de</strong>s sources d’émission IRs’annulent. L’unique contribution au courant d’obscurité provient du détecteur.- Pour la plage spectrale du canal IR, le rapport entre une émission d’un corpsnoir à 3000 K et à 290 K sera toujours supérieur à 10 6 . Transférer une échelleradiométrique sur la base d’une courbe <strong>de</strong> réponse établie à partir d’uneéchelle normalisée à 290 K (ou 270 K sur l’ISS) au lieu <strong>de</strong> 0 K est donc sansconséquence.- Pour le champ FOV G , le changement d’émission entre le PTB et l’ISS pourcette source résiduelle est négligeable pour SOLSPEC car non détectable(passage <strong>de</strong> 290 K à 3 K entre le laboratoire PTB et le fond <strong>de</strong> ciel).- L’éclairement du détecteur est le produit <strong>de</strong> la radiance d’une source multipliéepar l’angle soli<strong>de</strong> sous laquelle elle est vue. L’impact du rayonnement résiduelobservé en provenance <strong>de</strong> FOV G peut ainsi être estimé par rapport à la sourcechau<strong>de</strong> (corps noir ou Soleil). Une analyse montre que le ratio (FOV G x S res ) /(FOV P x S pr ) est toujours inférieur à 10 -14 où S res et S pr sont respectivement lesradiances observées en provenance <strong>de</strong> FOV G (290 K ou 3 K) et <strong>de</strong> FOV P(source chau<strong>de</strong>). La contribution résiduelle <strong>de</strong> FOV G est donc toujoursnégligeable.- Echauffement <strong>de</strong>s lames <strong>de</strong> quartz lors d’une mesure solaire (∆T = +70 K). Encomparant les éclairements suivants :S o x FOV p + S quartz (270 K) x FOV T + S dépoli (270 K) x FOV TcS o x FOV p + S quartz (340 K) x FOV T + S dépoli (340 K) x FOV T(E.2-1)(E.2-2)où S o , S quartz et S dépoli sont les radiances respectives du Soleil, d’une lame <strong>de</strong>quartz et d’une lame dépolie.Pour ces 2 températures, on observe une différence non détectable pourλ < 2 µm, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 2x10 -4 à 2.5 µm et 7x10 -4 à 3,1 µm. Ces variations nesont pas détectables par SOLSPEC compte tenu du rapport signal à bruitentre 2 et 3,1 µm.Au final, il convient donc <strong>de</strong> soustraire le courant d’obscurité lors dutraitement <strong>de</strong>s données et il ne dépend que du détecteur. Il n’y a pas <strong>de</strong> termes<strong>de</strong> correction à introduire suite à tout changement <strong>de</strong> température <strong>de</strong>s signauxrésiduels (pales, quartz, …) pour les longueurs d’on<strong>de</strong> inférieures à 3,1 µm.Certains signaux non modulés ne doivent pas être pris en compte danscette analyse. Ce sont les signaux à ~290 K vus par la PbS sous un grandchamp et en éclairement intégré, émis par la roue à filtre, le filtre, l’optique <strong>de</strong>sortie IR (lentilles cylindriques et miroir) et la fente <strong>de</strong> sortie. Ces signaux non246

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!