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II - de l'Université libre de Bruxelles

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gamma) émises par les couches moins <strong>de</strong>nses, inhomogènes et fortementmagnétisées (chromosphère, région <strong>de</strong> transition et couronne). La variabilité estlimitée à 20 % environ pour la plage spectrale étudiée dans cette thèse (<strong>de</strong> ~150à 3000 nm) et s’observe aux plus courtes longueurs d’on<strong>de</strong>.Les régions actives <strong>de</strong> la chromosphère (associées aux taches solaires)sont à l’origine d’éruptions solaires combinant une éjection <strong>de</strong> matière etd’intenses émissions électromagnétiques allant <strong>de</strong> l’ultraviolet aux rayons X. Lesrégions actives contribuent donc à la variabilité <strong>de</strong> l’éclairement UV par <strong>de</strong>schangements rapi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’éclairement à ces longueurs d’on<strong>de</strong>. Ces épiso<strong>de</strong>ssont beaucoup plus fréquents en pério<strong>de</strong> d’activité solaire. D’autres éjections <strong>de</strong>particules (protons et électrons) se produisent dans la couronne (CME : éjectionscoronales <strong>de</strong> masse).La latitu<strong>de</strong> héliographique <strong>de</strong>s taches est inférieure à 40°. Cette latitu<strong>de</strong>d’émergence migre progressivement vers l’équateur solaire pendant un cyclesolaire. La brillance <strong>de</strong>s facules compense la diminution d’éclairement liée à laprésence <strong>de</strong>s taches solaires. Au cours d’un cycle, on observe donc unemodulation du flux total <strong>de</strong> photons en corrélation avec le niveau d’activitésolaire. Ces structures réparties irrégulièrement en longitu<strong>de</strong> sont entraînées lors<strong>de</strong> la rotation solaire. C’est pourquoi la périodicité <strong>de</strong> 27 jours (non spécifique àl’activité solaire) et les premières harmoniques se décèlent aussi dans lesmesures d’éclairement solaire (Thuillier et al., 2012).L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la variabilité solaire présente un grand intérêt pour lamodélisation <strong>de</strong> l’atmosphère, du climat terrestre et pour la physique solaire carelle contribue à mieux comprendre les processus internes au Soleil qui en sontresponsables. Il n’est pas possible <strong>de</strong> présenter une distribution unique <strong>de</strong>l’éclairement spectral solaire dépendant d’un modèle fixe <strong>de</strong> variabilité carchaque cycle possè<strong>de</strong> ses propres caractéristiques. La nécessité d’une mesurecontinue dans le temps et hors atmosphère s’impose donc.I.1.3 Les relations Soleil-TerreLa chaleur interne <strong>de</strong> la Terre se propage par conductivité thermique versla surface. Cette puissance interne communiquée à l’atmosphère reste 8000 foisplus faible que celle apportée par l’éclairement solaire total. La structurethermique, la dynamique et même la composition <strong>de</strong> l’atmosphère sont doncessentiellement entretenues par le flux inci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> photons (longueur d’on<strong>de</strong> etflux provenant du Soleil) et <strong>de</strong> particules (énergie et flux). Les caractéristiquesphysiques et chimiques sont particulièrement concernées par la variabilitésolaire.5

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