II - de l'Université libre de Bruxelles
II - de l'Université libre de Bruxelles
II - de l'Université libre de Bruxelles
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
ρ = ρ 1+α ( T − ))(<strong>II</strong>.2.3.3.1-1)1 0(1T0Avec α = 0,0045 et ρ 0 à 20 °C = 5,4 10 - 8 Ω.m. Pour 2200 K, on a obtenu unerésistivité ρ 1 égale à 0.000605. Par ailleurs, la résistance (Ω) vaut :LR = ρ1(<strong>II</strong>.2.3.3.1-2)Soù S et L représentent respectivement la section (mm²) et la longueur (mm) duruban. La puissance <strong>de</strong> la lampe est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 4 W pour un courant constant<strong>de</strong> 2 A. La résistance <strong>de</strong>vait donc être voisine <strong>de</strong> 1 Ω (critère 1). Par ailleurs, ona fixé une limite <strong>de</strong> flux <strong>de</strong> courant (I/S) égale à 500 A/mm² (critère 2). Il étaitpossible <strong>de</strong> fixer un choix <strong>de</strong> section S et longueur L tel que ces critères puissentêtre vérifiés. Après analyse, on a sélectionné un ruban <strong>de</strong> tungstène <strong>de</strong> 0,36 mm<strong>de</strong> largeur et 16 µm d’épaisseur (société Goodfellow W000215, pureté 99,95 %).La longueur du ruban était voisine <strong>de</strong> 8 mm. Le cycle halogène (bromure, iodure)d’homogénéisation du ruban <strong>de</strong> tungstène n’a pas été mis en œuvre lors <strong>de</strong> laproduction car il aurait été inopérant en apesanteur.Lampes prototypesLa qualification spatiale a été assurée par l’IASB. Une série <strong>de</strong> testsradiométriques (stabilité du flux) et environnementaux (tests en vibrations et sousvi<strong>de</strong>) ont été réalisés dès livraison <strong>de</strong>s lampes prototypes.Un banc d’étalonnage a été assemblé pour le contrôle <strong>de</strong> l’éclairementspectral entre 200 et 700 nm. L’expérience a montré qu’un vieillissement <strong>de</strong> 50 à100 heures était nécessaire pour obtenir une stabilisation <strong>de</strong> l’éclairement à longterme <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 0,5 %. Les résultats ont montré une stabilisation progressiveet asymptotique <strong>de</strong> la tension aux bornes <strong>de</strong> la lampe ainsi que <strong>de</strong> l’éclairementspectral. L’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s variations a été plus importante pour les courteslongueurs d’on<strong>de</strong>. Les tests effectués sur les lampes <strong>de</strong> SpaceLab avaient révéléà l’époque ce même comportement (Pr. Labs, 1978-1979, lampes du typeHANAU). Lors d’une mise sous tension, la stabilité <strong>de</strong> l’éclairement a été atteinteen 10 minutes. Des tests <strong>de</strong> durée <strong>de</strong> vie (mise sous tension jusqu’à rupture dufilament) ont donné un résultat (~700 heures en moyenne) compatible avec leprogramme d’exploitation <strong>de</strong>s lampes.Des cycles <strong>de</strong> vibrations ont été réalisés. Les niveaux calculés à l’ESTECpour le modèle <strong>de</strong> structure <strong>de</strong> SOLSPEC étaient élevés. Ils étaient <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>16 g rms selon les axes X et Y et 30 g rms selon l’axe Z. Ces niveaux ont étéappliqués à une lampe à ruban <strong>de</strong> tungstène fixée sur une monture conçue àl’IASB. Deux unités transportables <strong>de</strong> contrôle radiométrique ont été assemblées.L’une avait pour fonction la détection d’une variation d’intensité globale <strong>de</strong> la lampeen rapport avec les paramètres électriques (I,V). La secon<strong>de</strong> était spécialisée pourla détection <strong>de</strong> tout déplacement du ruban <strong>de</strong> tungstène ou <strong>de</strong> son support sousl’action <strong>de</strong>s vibrations (en rendant la mesure <strong>de</strong> l’éclairement <strong>de</strong> la lampe trèssensible à l’alignement du filament). Les mesures ont été effectuées avant et46