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II - de l'Université libre de Bruxelles

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<strong>II</strong>I.1.3.2 Etu<strong>de</strong> thermique et courants d’obscurité en orbiteStabilité thermiqueLa stabilité thermique <strong>de</strong> SOLAR SOLSPEC est assurée par l’actioncombinée <strong>de</strong> la couverture thermique (MLI) <strong>de</strong> la face blanche (radiateur) et <strong>de</strong>sthermostats internes contrôlant <strong>de</strong>s résistances chauffantes. Elle est aussifavorisée par la nouvelle géométrie <strong>de</strong> l’instrument limitant l’interface avec laCPD à six supports <strong>de</strong> fixation (cf. Figure <strong>II</strong>.1.2.5) dont l’isolation thermique estélevée. Cette configuration procure une stabilité supérieure à celle <strong>de</strong>s missionsATLAS et Spacelab qui utilisaient le concept d’une plaque d’interface froi<strong>de</strong>.Des sources additionnelles <strong>de</strong> chaleur (cartes électroniques, moteurs,lampes) sont présentes au sein <strong>de</strong> l’instrument SOLAR SOLSPEC. Ellesengendrent une légère élévation <strong>de</strong> température lors <strong>de</strong> chaque mise soustension. Seul le photomultiplicateur VIS et le détecteur IR présentent un gradientnégatif (action <strong>de</strong>s refroidisseurs à effet Peltier). L’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s variationsthermiques observées pendant la mission est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 5 °C. Lestempératures moyennes et les plages <strong>de</strong> variation sont conformes aux étu<strong>de</strong>sréalisées au sol lors <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> thermique et par modélisation (cf. AnnexeD.3). Des données issues <strong>de</strong> quelques thermistances sont présentées enAnnexe F.2 pour une année témoin (2009).Courants d’obscuritéLes courants d’obscurité <strong>de</strong>s détecteurs ont été analysés pour une série<strong>de</strong> mesures solaires (année 2010).Fig. <strong>II</strong>I.1.3.2-1 Courants d’obscurité pour les mesures solaires (année 2010)pour les canaux UV-VIS (à gauche) et les trois voies <strong>de</strong>mesures IR (à droite).Pour la plage nominale <strong>de</strong> température en orbite (0 à 5 °C) et enl’absence <strong>de</strong> perturbations particulaires, le courant d’obscurité <strong>de</strong>s détecteursSOLSPEC est resté nominal (premiers points ci-<strong>de</strong>ssus à gauche, ~0,3 cps/s et70 cps/s respectivement pour l’UV et le VIS). Ces valeurs se sont parfois165

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