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II - de l'Université libre de Bruxelles

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d’absorptions atmosphériques (vapeur d’eau, O 2 , O 3 , CO 2 , …), par les aérosolset la diffusion Rayleigh. Bien que <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> correction existent (métho<strong>de</strong><strong>de</strong> Bouguer, …), une mesure au sommet ou hors atmosphère du spectre solaires’impose (par ballons, fusées ou satellites).Les satellites offrent une capacité <strong>de</strong> mesure à long terme permettant <strong>de</strong>saisir la variabilité attendue du Soleil. Les ressources en masse, puissance etvolume fournies à l’expérimentateur sont <strong>de</strong> plus en plus importantes(infrastructure <strong>de</strong> la Station Spatiale Internationale ISS, …). Cependant,l’environnement spatial hostile (particules, photons EUV, rayons X, …) altère leséléments optiques et les échelles absolues <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong>s instruments.Plusieurs métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> correction ont été imaginées <strong>de</strong>puis les années 1970 etutilisées par une instrumentation variée lors <strong>de</strong> différentes missions :dédoublement <strong>de</strong> l’instrumentation (SIM : Spectral Irradiance Monitor surSORCE, Har<strong>de</strong>r et al., 2000a, 2000b, 2005a), étalonnage régulier par un tir <strong>de</strong>fusée transportant un instrument i<strong>de</strong>ntique (EVE pour SORCE, Chamberlin et al.,2009), protection <strong>de</strong>s optiques sensibles par <strong>de</strong>s fenêtres résistantes (en saphirou en quartz), limitation du temps d’exposition, sources lumineuses internes <strong>de</strong>référence : SOLSPEC (Labs et al., 1987, Thuillier et al., 2009) et SUSIM (Floy<strong>de</strong>t al., 1996), étoiles utilisées comme références photométriques (SOLSTICE,Rottman et al., 1993, McClintock et al., 2005a et 2005b, Woods et al., 1993),redondance <strong>de</strong>s mesures par <strong>de</strong>s instruments indépendants et enfin le retour<strong>de</strong>s instruments au laboratoire pour l’étalonnage après une mission en navettespatiale.La stratégie développée pour SOLSPEC s’est focalisée sur l’utilisation <strong>de</strong>lames résistantes, <strong>de</strong> lampes internes et la gestion du temps d’exposition (cf. §<strong>II</strong>.1). Notons qu’il est possible d’analyser la variabilité solaire à court terme(quelques jours à quelques semaines) en unités relatives car la réponse d’uninstrument est alors considérée comme étant constante. Dans ce cas, <strong>de</strong>sobjectifs scientifiques peuvent être atteints avec moins <strong>de</strong> contraintesinstrumentales.Une alternative à la difficulté d’une mesure spectrale consiste à définir <strong>de</strong>sindices quantifiant l’activité solaire. Il s’agit d’une quantité physique (unparamètre) associée à une émission issue d’une altitu<strong>de</strong> donnée <strong>de</strong> l’atmosphèresolaire. L’indice Mg <strong>II</strong> (Heath and Schlesinger 1986, Viereck et al., 2004) estutilisé dans ce doctorat (cf. §<strong>II</strong>I.2). Il est défini à partir d’une mesure relative <strong>de</strong> laprofon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la raie d’absorption Mg <strong>II</strong> (Snow et al., 2005, Cebula & DeLand,1998) influencée par les émissions chromosphériques h et k à 279.56 et 280.27nm. Cet indice montre une corrélation élevée avec l’activité solaire dans lachromosphère. Il agit comme indicateur <strong>de</strong> la variabilité pour une large plagespectrale UV. En effet, <strong>de</strong>s recherches ont démontré que la variation relative <strong>de</strong>l’éclairement spectral solaire entre 120 et 400 nm au cours d’un cycle <strong>de</strong> 11 anspouvait être modélisée à partir <strong>de</strong> l’indice Mg <strong>II</strong> (DeLand & Cebula 1993, Woods2000, Cebula et al., 1992). D’autres indices existent (Ca <strong>II</strong> K : définition similaireà celle <strong>de</strong> la raie Mg <strong>II</strong> mais à 393.4 nm, …).10

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