II - de l'Université libre de Bruxelles
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Une collaboration a été établie entre les partenaires du projet SOLSPEC(LATMOS, IASB et ZAH) et le centre <strong>de</strong> métrologie du PTB (RFA) pourdéterminer la réponse absolue <strong>de</strong> SOLSPEC. L’utilisation <strong>de</strong> l’étalon primaire enéclairement spectral représenté par le rayonnement du corps noir BB3200g duPTB a été déterminante. Par rapport à l’utilisation du corps noir <strong>de</strong>s missionsprécé<strong>de</strong>ntes, un gain d’un facteur 10 a été obtenu, tant en stabilité qu’enconnaissance <strong>de</strong> la température absolue <strong>de</strong> la cavité (0,44 K). L’incertitu<strong>de</strong>standard <strong>de</strong> l’éclairement du corps noir est inférieure à 0,35 %, 0,25 % et 0,16 %respectivement pour les plages spectrales <strong>de</strong>s canaux UV, VIS et IR <strong>de</strong> SOLARSOLSPEC. L’adjonction d’un radiomètre développé pour SOLSPEC a contribuéà la surveillance continue <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> la cavité. L’objectif étant <strong>de</strong>détecter (à 0,05 K près) puis <strong>de</strong> compenser par calcul une dérive possible <strong>de</strong> latempérature <strong>de</strong> la cavité (0,5 K/h).Les résultats <strong>de</strong> ces travaux ont été essentiels pour une mise en servicenominale <strong>de</strong> SOLSPEC permettant d’atteindre les trois objectifs suivants :- Disposer d’une échelle radiométrique absolue d’incertitu<strong>de</strong> standard réduite.- Réaliser <strong>de</strong>s mesures d’éclairement spectral selon une plage spectraleétendue.- Observer les particularités <strong>de</strong> la variabilité solaire du cycle 24.Ainsi, la plage spectrale étalonnée en absolu, initialement contenue entre200 et 2400 nm a été étendue à 166-3088 nm pour cette version <strong>de</strong> SOLSPEC.Les courbes <strong>de</strong> réponse ont été établies sous 200 nm par un étalonnage sousvi<strong>de</strong>. Le seuil <strong>de</strong> 3 µm a été franchi grâce au fonctionnement nominal <strong>de</strong> lanouvelle électronique IR et la résolution spectrale IR a été améliorée et se situeentre 7 et 9 nm.L’unité interne d’étalonnage a rendu l’instrument autonome pour lasurveillance <strong>de</strong> toute dérive <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong>s canaux. L’application <strong>de</strong>salgorithmes <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong> ces dérives (à partir du signal <strong>de</strong>s lampesinternes) permettra <strong>de</strong> déduire l’amplitu<strong>de</strong> exacte <strong>de</strong> la variabilité inhérente àl’éclairement solaire.Un calcul d’incertitu<strong>de</strong> spécifique à la nouvelle configuration a été réalisé.Il a pris en compte l’intégralité <strong>de</strong>s sources d’incertitu<strong>de</strong> recensées et utilise leformalisme mathématique appliqué en métrologie. La mesure SOLSPEC <strong>de</strong>l’éclairement solaire et son incertitu<strong>de</strong> standard associée ont été exprimées sousforme <strong>de</strong> relations fonctionnelles. L’expression <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s a été dérivée <strong>de</strong>ces modèles mathématiques et analysée pour toutes les longueurs d’on<strong>de</strong>. Elle apermis d’estimer les incertitu<strong>de</strong>s standard minimales après une accumulation <strong>de</strong>spectres solaires (étu<strong>de</strong> asymptotique) lors <strong>de</strong> la mission SOLAR. Les résultatsdonnent une incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2 % à 4 % pour la plage 166-370 nm, inférieure à 2 %entre 370 et 2350 nm, comprise entre 2 et 5 % pour l’intervalle 2350-2580 nm et<strong>de</strong> 5 et 10 % entre 2580 et 2920 nm. Une valeur inférieure à 1 % est atteinteentre 500 et 1900 nm. Le terme dominant pour ces incertitu<strong>de</strong>s finales provient<strong>de</strong> la courbe <strong>de</strong> réponse, elle-même tributaire du signal accumulé par SOLSPEC190