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II - de l'Université libre de Bruxelles

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Pour vérifier la stabilité <strong>de</strong> la lampe en orbite, son signal S Wi (λ) doit êtredivisé par le facteur C i (λ) avant d’être comparé au signal enregistré au PTB. Lastabilité <strong>de</strong>s courbes <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong>s canaux VIS-IR peut ensuite être étudiée.On suppose que ∆T sera <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 4 K pour chaque lampe. La difficultéconsiste à déterminer la température T i <strong>de</strong> chaque lampe. Pour une température<strong>de</strong> 2500 K, la variation <strong>de</strong> signal induite par une hausse <strong>de</strong> 4,4 K est illustrée ci<strong>de</strong>ssus.Une analyse sur base <strong>de</strong> la courbe <strong>de</strong> Planck montre que pour la plage<strong>de</strong> 2200 à 2600 K, l’erreur pour le facteur <strong>de</strong> correction sera limitée, valant entre0,2 et 1 % respectivement <strong>de</strong> 3000 à 300 nm.ConclusionsBien que la variation d’éclairement soit faible lors du passage d’une lampeà ruban <strong>de</strong> tungstène sous vi<strong>de</strong>, l’effet peut être estimé et une correction peutêtre effectuée. Une variation <strong>de</strong> la température du ruban <strong>de</strong> tungstène <strong>de</strong> l’ordre<strong>de</strong> 4 K est avérée et doit être prise en compte pour exploiter les mesures enorbite.E.2 Emissions secondaires <strong>de</strong> signaux IRNous avons analysé l’influence d’émissions infrarouge secondaires liéesaux contributions thermiques du spectromètre et aux sources interceptées par lechamp <strong>de</strong> vue IR (cf. § <strong>II</strong>.6.6.3).En théorie, le signal IR échantillonné à 512 Hz <strong>de</strong>vrait fournir unealternance entre la mesure <strong>de</strong> l’émission IR d’une source chau<strong>de</strong> à mesurer(corps noir, Soleil, …) et le zéro absolu (signal nul). Pour l’échantillonneur, endéfinissant respectivement O ph (phase pales ouvertes) et F ph (phase palesfermées), on observe en réalité un signal IR égal à la température <strong>de</strong>s pales lors<strong>de</strong> la phase F ph . Lors <strong>de</strong> la mesure du courant d’obscurité, avec accès à unsignal à zéro K dans le champ <strong>de</strong> vue pour la phase O ph , on <strong>de</strong>vrait dès lorsadditionner ce courant d’obscurité plutôt que le soustraire ! Il n’en est rien suite àl’impossibilité technique <strong>de</strong> mesurer un signal à zéro K. En effet, <strong>de</strong>ux lames enInfrasil à ~290 K (une fenêtre et une lame dépolie) sont présentes dans le champ<strong>de</strong> vue du spectromètre. Ces <strong>de</strong>ux composants masquent la mesure d’un zéro K<strong>de</strong> référence. Une mesure face à un bain d’azote liqui<strong>de</strong> (approximation du zéro)serait donc vaine.Désignons respectivement par FOV P , FOV T , FOV G le petit champ (~0,5°)occupé par la source (corps noir ou Soleil), le champ total <strong>de</strong> SOLSPEC (~8°) etle grand champ constitué <strong>de</strong> la différence <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux. Donc : FOV G + FOV P =FOV T . Pour l’alternance haute (phase O ph ), il faut prendre en considérationl’émission propre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux lames <strong>de</strong> quartz + l’émission d’une source IR partransparence <strong>de</strong>s lames. Le bilan <strong>de</strong>s signaux modulés à 512 Hz s’établit donccomme suit :244

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