II - de l'Université libre de Bruxelles
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Paramètre Canal UV Canal VIS Canal IRa 1 (nm) 5,13114616 10 2 1,54866052 10 3 5,62902763 10 3b 1 (radian) 0,55294950 0,47730333 0,37721509c 1 (pas -1 ) 1,89045715 10 -5 1,73787408 10 -5 1,84769911 10 -5d 1 (sans unité) -0,25981720 -0,32182967 -0.25905565Tableau <strong>II</strong>.5.2.2-1Paramètres (a 1 ,b 1 ,c 1 ,d 1 ) obtenus pour les 3 canaux.DiscussionL’étalonnage en début et fin <strong>de</strong> plage spectrale est d’une gran<strong>de</strong>importance pour les trois canaux et les plages <strong>de</strong> recouvrement UV-VIS et VIS-IR. Seul le canal VIS a présenté un déficit <strong>de</strong> raies en début <strong>de</strong> plage spectrale.Pour le canal UV entre 155 à 185 nm, l’absence <strong>de</strong> raies spectrales enregistréessous vi<strong>de</strong> peut présenter un inconvénient. Cependant, une étu<strong>de</strong> (réalisée pourle canal IR) a démontré qu’entre l’échelle <strong>de</strong> longueurs d’on<strong>de</strong> réelles en débutou fin <strong>de</strong> plage spectrale et l’extrapolation obtenue par la loi dispersion (<strong>II</strong>.5.2.1-10), la divergence reste naturellement faible compte tenu <strong>de</strong>s capacitésprédictives <strong>de</strong> cette loi. L’extrapolation obtenue pour la plage UV est doncacceptable.Les échelles <strong>de</strong> longueurs d’on<strong>de</strong> peuvent être affinées lors <strong>de</strong> mesuressolaires en orbite. La métho<strong>de</strong> consiste à comparer la position enregistrée <strong>de</strong>sraies <strong>de</strong> Fraunhofer par rapport à un spectre solaire <strong>de</strong> référence (Kurucz et Bell,1995). Un logiciel développé à l’IASB permet d’ajuster les échelles par <strong>de</strong> trèsfines translations et distensions (métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> correction ‘shift & stretch’) <strong>de</strong>manière à faire coïnci<strong>de</strong>r les raies observées avec leur position dans le spectre<strong>de</strong> référence. Tous les termes d’erreur résiduels sont alors corrigéssimultanément. Cette procédure doit être appliquée systématiquement. Ce travailconstituera la suite immédiate <strong>de</strong> la thèse. L’objectif est d’amener le résidu <strong>de</strong>l’étalonnage en longueur d’on<strong>de</strong> à une valeur minimale <strong>de</strong> 0,01 ou 0,02 nm.Cohérence <strong>de</strong> la dispersion angulaire.La régression non-linéaire <strong>de</strong>vrait maintenir la cohérence d’une dispersionangulaire i<strong>de</strong>ntique pour les 3 canaux, c’est-à-dire <strong>de</strong>s valeurs i<strong>de</strong>ntiques <strong>de</strong>paramètres (c,d). Cependant, les meilleures déterminations <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong>dispersion sont obtenues en ajustant les valeurs <strong>de</strong>s 4 paramètres (a,b,c,d) lors<strong>de</strong> la régression. Dans ce cas, les valeurs (c 1 ,d 1 ) ne sont plus i<strong>de</strong>ntiques pour les3 canaux. Puisque la fonction principale <strong>de</strong> ce protocole d’étalonnage est <strong>de</strong>fournir une échelle <strong>de</strong> longueurs d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> haute précision pour les mesuressolaires, nous avons jugé préférable <strong>de</strong> réaliser la régression à partir <strong>de</strong>s 4paramètres, au détriment <strong>de</strong> la cohérence <strong>de</strong> la dispersion angulaire.85