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II - de l'Université libre de Bruxelles

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spectral mais les mesures sont limitées à 2,4 µm. L’absence <strong>de</strong> détectionsynchrone a rendu l’instrument sensible à la lumière diffuse IR externe (dont letaux pouvait atteindre 15 %). Des spectres obtenus en début <strong>de</strong> campagne (Noëlet al., 2006) ou plus récents (Pagaran et al., 2009) sont disponibles.3) Modélisation <strong>de</strong> l’atmosphère solaireLa modélisation semi-empirique <strong>de</strong> l’atmosphère solaire est en constanteévolution. Un <strong>de</strong>s principaux objectifs consiste à prévoir l’éclairement spectral etses variations induites par l’activité solaire (cf. § I.1.3). Depuis 2003, <strong>de</strong>svalidations <strong>de</strong> modèles ont eu lieu dans l’infrarouge. Elles ont permis d’ajusterles paramètres <strong>de</strong>s équations physiques <strong>de</strong> manière à reproduire lesobservations. Par exemple, les premières séries <strong>de</strong> données SIM (2003) n’ontpas confirmé l’anti-corrélation entre l’éclairement UV et NIR en fonction <strong>de</strong>l’activité solaire, contrairement aux prévisions <strong>de</strong>s modèles en vigueur à cetteépoque (Fontenla et al., 2004).L’éclairement solaire NIR est issu du continuum photosphérique. Unealtitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence (altitu<strong>de</strong> zéro) a été associée à la surface photosphérique.Par convention, elle a été définie comme la profon<strong>de</strong>ur photosphériqued’épaisseur optique égale à l’unité au centre du disque et à 500 nm (Fontenla etal., 2004). L’opacité <strong>de</strong> l’atmosphère solaire est gouvernée par le coefficientd’absorption <strong>de</strong> H - au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 800 nm. Cette opacité décroît et atteint une valeurminimale à 1.6 µm. La surface photosphérique est alors plus profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ~100km et donc plus chau<strong>de</strong>. Il est fondamental qu’une mesure d’éclairement solairehors atmosphère vérifie ce critère d’opacité minimale prévue par les modèles. Ilest vérifié tant par le spectre ATLAS 3 que par la mesure actuelle SOLARSOLSPECUn modèle élaboré (Fontenla et al., 1999) a bénéficié <strong>de</strong> l’apport d’ATLAS3 pour sa validation dans l’infrarouge. On a observé un accord étroit en fonction<strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> entre la température <strong>de</strong> brillance modélisée et cellemesurée par ATLAS 3 (Fontenla et al., 2006). La correspondance a égalementété établie entre ATLAS 3 et COSI pour le VIS (Shapiro et al., 2010). Entre 1 et1,8 µm, COSI s’écarte d’ATLAS 3 à hauteur <strong>de</strong> 4 %.4) Comparaison entre SOLSPEC, SIM et SCIAMACHYLe spectre SIM montre dans l’infrarouge une différence similaire (enamplitu<strong>de</strong> et plage spectrale) à celle rencontrée entre les <strong>de</strong>ux instrumentsSOLSPEC (Figure <strong>II</strong>I.2.2-7 ci-<strong>de</strong>ssus). Bien qu’une réponse erronée <strong>de</strong> 8 % <strong>de</strong>leur détecteur étalon fût peu probable entre 1,6 et 2,4 µm, la décision <strong>de</strong> s’alignersur le spectre ATLAS 3 fut prise par l’équipe SORCE en suivant cetteargumentation (Har<strong>de</strong>r et al., 2010) :- Plusieurs facteurs contribuant à l’incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mesures aux gran<strong>de</strong>slongueurs d’on<strong>de</strong> ont engendré un rapport signal à bruit défavorable pourl’instrument SIM. Par la suite, diverses mesures <strong>de</strong> laboratoire (unitéd’étalonnage SIRCUS, NIST) ont été effectuées avec un détecteur <strong>de</strong> réserve.183

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