20.07.2015 Views

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Désormais, le Commissioner doit par exemple approuver la liste des auditeursà partir de laquelle les coopératives pourront nommer leurs auditeurs lors del’assemblée générale annuelle. Il peut convoquer une assemblée généraleextraordinaire d’une coopérative <strong>et</strong> la présider, en fixer l’ordre <strong>du</strong> jour, suspendrede ses fonctions tout membre <strong>du</strong> comité de gestion inculpé de fraude ou demalhonnêt<strong>et</strong>é dans l’attente d’un jugement, dissoudre le comité de gestiond’une coopérative qui, selon lui, ne s’acquitte pas correctement de ses tâches <strong>et</strong>nommer un comité provisoire pour une période maximale de quatre-vingt-dixjours. Le Commissioner peut aussi convoquer des élections au sein de n’importequelle coopérative, assister aux assemblées des coopératives <strong>et</strong> exiger dechacune qu’elle lui fasse parvenir en temps utile l’avis de convocation, l’ordre <strong>du</strong>jour <strong>et</strong> l’ensemble des procès-verbaux <strong>et</strong> communications de l’assemblée. Enfin,il peut imposer aux coopératives de m<strong>et</strong>tre à jour leurs statuts (République <strong>du</strong>Kenya, 2004a).Il faut toutefois replacer la plupart de ces dispositions dans le contexte demauvaise gestion des coopératives qui suivit la libéralisation <strong>du</strong> mouvement. <strong>La</strong>loi visait à promouvoir le développement des coopératives en tandem avec laRecommandation 193 de l’OIT (2002). Celle-ci limite le rôle <strong>du</strong> gouvernementà la création d’une politique <strong>et</strong> d’un cadre juridique pour le développementdes coopératives, à l’amélioration de la croissance <strong>et</strong> <strong>du</strong> développement descoopératives en fournissant les services nécessaires à leur organisation, leurenregistrement, leur fonctionnement, leur développement <strong>et</strong> leur dissolution,<strong>et</strong> au développement de partenariats dans le secteur coopératif au travers deconsultations avec les coopérateurs concernant les politiques, la législation <strong>et</strong> laréglementation.L’enregistrement des coopératives reste la principale raison d’être <strong>du</strong>Commissioner au développement coopératif. Les impératifs <strong>et</strong> la procé<strong>du</strong>red’enregistrement sont énoncés dans les Cooperative Soci<strong>et</strong>ies Rules de 2004qui décrivent également les procé<strong>du</strong>res de fonctionnement de toutes lescoopératives au Kenya. <strong>La</strong> demande d’enregistrement se fait sur un formulairedisponible auprès <strong>du</strong> bureau <strong>du</strong> Commissioner à Nairobi. Il en coûte cinq centsshillings kenyans pour obtenir ce formulaire <strong>et</strong> trois mille pour l’enregistrement(République <strong>du</strong> Kenya, 2004b). Ces sommes sont abordables pour la plupartdes coopératives <strong>et</strong> le processus d’enregistrement est équitable puisque lesdemandeurs peuvent faire appel d’un refus. L’enregistrement est importantpour les pré-coopératives car le mouvement coopératif au Kenya repose sur unelégislation qui encourage l’existence légale des coopératives. Par conséquent,toutes les coopératives doivent se conformer à la législation coopérative envigueur dans le pays.104 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!