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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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• prestation d’assistance technique aux unions <strong>et</strong> aux coopératives; <strong>et</strong>• coordination <strong>et</strong> mise en place d’actions de formation.Le principal secteur, celui de la consommation, compte 4 000 membres <strong>et</strong> lesautres secteurs, 2 194, soit au total 6 194 membres ou un taux de pénétrationde 1,4 pour cent. Avant 1990, ce taux s’élevait à 6,6 pour cent. Les coopérativesdédiées à la semi-in<strong>du</strong>strie, la pêche artisanale, l’agriculture, la sylviculture,l’élevage <strong>et</strong> l’habitat ont presque toutes disparu ou sont au bord de la faillite.Seul le secteur de l’épargne <strong>et</strong> <strong>du</strong> crédit enregistre une certaine croissance.Les causes de ce déclin sont nombreuses. Les Capverdiens étaient tropdépendants des bailleurs de fonds. Il leur était difficile d’accéder au crédit, fauted’un système approprié de crédit après la dissolution <strong>du</strong> Fonds d’appui auxcoopératives (FAC) <strong>et</strong> de l’Institut national des coopératives (INC). De surcroît, ilssouffraient de la faiblesse de la structure d’appui de l’Etat (ressources humaines,financières <strong>et</strong> matérielles insuffisantes) <strong>et</strong> de l’absence totale de politiquenationale de développement coopératif adaptée au contexte socio-économiquede l’époque.Présentation des coopératives <strong>et</strong> de leur fonctionnementLes membres des coopératives <strong>du</strong> Cap-Vert sont pour la plupart des fonctionnairesappartenant à la p<strong>et</strong>ite bourgeoisie mais aussi des agriculteurs, des éleveurs<strong>et</strong> des p<strong>et</strong>its commerçants. Les femmes représentent une part importante del’effectif mais occupent rarement des postes de direction en raison de leurniveau d’étude insuffisant.Par ailleurs, beaucoup de travailleurs des Fronts de haute intensité de maind’œuvre(FAIMO) intègrent les coopératives. Ces personnes sans qualificationprofessionnelle ont été identifiées par l’Etat comme un groupe vulnérablecar bénéficiant d’une sécurité sociale minimale. L’Etat leur confie des travauxagricoles ou publics comme des travaux de conservation des ressources eneau <strong>et</strong> des sols, de construction ou d’entr<strong>et</strong>ien des routes. Pour des raisonsévidentes, ces travailleurs sont essentiellement membres de coopératives deconsommation.Le mode d’organisation <strong>et</strong> de structuration des coopératives capverdiennes estcentré sur une assemblée générale, l’instance suprême qui rassemble tous lesmembres. C<strong>et</strong>te assemblée se réunit au moins une fois par an pour faire lebilan des activités de l’année écoulée, élire les membres des organes de gestionde la coopérative <strong>et</strong> approuver le budg<strong>et</strong> de l’année suivante, entre autresSURVIVRE DANS LES ÎLES : LES COOPÉRATIVES DU CAP-VERT271

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