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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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deuil. Les systèmes identifient les membres de la famille pour lesquels le membrebénéficient d’une assistance pour couvrir les dépenses funéraires en cas où l’und’eux venait à décéder, ainsi qu’une indemnité financière., En cas de décès d’unmembre, le fonds finance une partie de ses funérailles.Troisièmement, la CIC a pour activité essentielle de protéger le secteur coopératifmais aussi les personnes. Elle a élaboré un programme d’assurance de l’épargnedes institutions de microfinance (IMF) en cas de décès <strong>du</strong> bénéficiaire d’un prêtavant la fin <strong>du</strong> remboursement. L’intérêt de ce programme tient au fait qu’ilprotège les fonds des plus pauvres. Néanmoins, l’assurance reste un marché<strong>et</strong> elle est donc réservée à ceux qui peuvent <strong>et</strong> veulent rembourser les primesdemandées. <strong>La</strong> seule exception concerne le programme de responsabilité socialede l’entreprise de la CIC qui alloue chaque année des fonds pour la fourniture deservices sociaux à la communauté. Ces fonds sont confiés à des institutions quidoivent les affecter à un service donné. Par exemple, la CIC finance des hôpitauxpour régler les frais médicaux de patients réellement indigents. Néanmoins, cesfonds restent limités <strong>et</strong> leur attribution arbitraire.Beaucoup de voix sans voixNous avons déjà dit que la KNFC était le porte-parole <strong>du</strong> mouvement coopératifau Kenya <strong>et</strong> son représentant auprès des instances nationales <strong>et</strong> internationalesau travers de réseaux <strong>et</strong> de contacts pertinents. Elle a pour mandat de soutenir<strong>et</strong> de faire le plaidoyer pour une politique favorable <strong>et</strong> des évolutions juridiquesdans le secteur coopératif. Néanmoins, les problèmes de direction <strong>et</strong> de gestionqui ont dominé c<strong>et</strong>te organisation, forçant le ministre compétent à intervenir<strong>et</strong> à dissoudre son conseil d’administration en mai 2005, ont mis en évidenceson incapacité à améliorer la participation <strong>et</strong> la représentation <strong>du</strong> mouvementcoopératif dans le pays.Mise à genoux, l’organisation n’a pas réussi, par exemple, à participerefficacement à l’intro<strong>du</strong>ction des modifications <strong>du</strong> Cooperative Soci<strong>et</strong>ies Actde 1997 qui a donné naissance au Cooperative Soci<strong>et</strong>ies (Amendment) Act de2004. Ce n’est qu’après la promulgation de c<strong>et</strong>te loi amendée que la KNFCa commencé à mobiliser bien trop tard le soutien des bailleurs de fonds pourmener des consultations sur les implications de c<strong>et</strong>te législation. Cela peutégalement expliquer l’absence des coopératives des débats sur le développementnational comme ceux sur la préparation <strong>du</strong> Cadre stratégique de ré<strong>du</strong>ction dela pauvr<strong>et</strong>é (CSRP) <strong>du</strong> pays (Hanmer <strong>et</strong> al., 2003). Nous n’avons pas constatéde participation ni de reconnaissance substantielles des coopératives dans notreétude de 2003 portant sur les acteurs non gouvernementaux ayant pris part au122 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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