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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Bailleurs de fonds <strong>et</strong> aide externe: Un appui crucial maishésitantL’économie capverdienne s’appuie majoritairement sur le secteur des services(commerce, transport <strong>et</strong> services publics). En 2002, les services représentaientenviron 71,6 pour cent <strong>du</strong> PIB, contre 17,2 pour cent pour l’in<strong>du</strong>strie <strong>et</strong> 11,2 pourcent pour le secteur agricole (basé sur l’agriculture de subsistance) <strong>et</strong> la pêche.Cependant, l’économie reste très dépendante de l’aide externe <strong>et</strong> des transfertsd’argent des émigrés. L’aide publique au développement, qui s’élevait à24,1 pour cent <strong>du</strong> PIB en 1998 <strong>et</strong> à 23,3 pour cent en 1999, n’était plus quede 13,5 pour cent en 2001. Les transferts des émigrés représentaient presque10 pour cent <strong>du</strong> PIB en 2001. L’aide publique au développement <strong>et</strong> ces transfertscompensent l’absence d’épargne des ménages au Cap-Vert <strong>et</strong> encouragent lesinvestissements.Dans le même ordre d’idée, le secteur coopératif dépendait <strong>et</strong> continue dedépendre d’appuis externes. Entre 1980 <strong>et</strong> 1990, les coopératives capverdiennesont connu une prospérité sans précédent grâce aux apports extérieurs. Le tauxde pénétration <strong>du</strong> secteur à la fin de c<strong>et</strong>te décennie atteignait 6 pour cent.Pendant c<strong>et</strong>te période, les coopératives ont mobilisé en moyenne plus de350 000 euros par l’intermédiaire de la coopération internationale <strong>et</strong> de l’appuide diverses organisations comme la FAO, HIVOS (Pays-Bas), ICCO (Pays-Bas),Oxfam, Solidarité Socialiste (Belgique), l’Association Cap-Vert Genève (Suisse),Danida (coopération danoise), Konrad-Adenauer-Stiftung (Allemagne), l’OCPLP,l’ACI, l’agence USAID <strong>et</strong> le BIT.Après 1992, l’Etat s’est brutalement r<strong>et</strong>iré de la sphère coopérative, sanspréparation à la transition pour responsabiliser les membres des coopératives.Il a également confisqué tous les biens accordés au mouvement coopératifpar les organisations internationales <strong>et</strong> promu, pour des motifs politiques, desassociations communautaires comme alternative au modèle coopératif. C<strong>et</strong>teattitude a démotivé la plupart des bailleurs de fonds internationaux au pointqu’ils ont cessé de financer les coopératives. Cependant, plusieurs partenairesnationaux <strong>et</strong> internationaux, à savoir le PNUD, le programme CoopReform <strong>du</strong>BIT, l’Union européenne, ADCI/VOCA <strong>et</strong> ADF, ont marqué leur intérêt pourappuyer les efforts engagés par le Cap-Vert en vue de renforcer l’autonomie<strong>et</strong> la viabilité des coopératives <strong>et</strong> des associations <strong>et</strong> de réviser la politique <strong>et</strong> lalégislation <strong>du</strong> pays relatives aux coopératives.Aujourd’hui, le secteur coopératif a per<strong>du</strong> presque tous les bailleurs de fondsmentionnés ci-dessus, à l’exception de l’ACI, d’ADF <strong>et</strong> <strong>du</strong> BIT (programme STEP),278 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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