20.07.2015 Views

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

coopératives <strong>et</strong> d’autres organisations («groupements» <strong>et</strong> «associations»).Ces unions sont créées à l’échelle d’une zone géographique ou d’un secteurd’activité, <strong>et</strong> parfois sur la base de ces deux critères. Au Niger, il est difficiled’évaluer dans quelle mesure les fédérations de coopératives existantes sontvraiment représentatives car le gouvernement reste assez interventionniste. Desfédérations regroupant des coopératives <strong>et</strong> des structures non coopératives fontleur apparition au Rwanda (Ferwathé, par exemple) <strong>et</strong> en Ouganda (NationalUnion of Coffee Agribusiness and Farm Enterprises -NUCAFE). Dans ces deuxpays, l’ancien secteur coopératif s’est désintégré, pour des raisons différentes.<strong>La</strong> toute nouvelle Union des coopératives rizicoles au Rwanda (Ucorirwa) joueun rôle majeur dans la négociation des prix avec le gouvernement. L’Ethiopie n’apas encore établi ses structures secondaires, ce qui signifie que les coopérativesrestent très dépendantes <strong>du</strong> gouvernement <strong>et</strong> des bailleurs de fonds pour tout<strong>et</strong>entative de représentation <strong>et</strong> d’intégration. Au Cap-Vert, la seule «structure»intégrative digne d’être mentionnée est la Fenacoop, qui représente lescoopératives de consommateurs. Le secteur coopératif sud africain est assezfragmenté, avec une structure faîtière (NCASA) à laquelle les sociétés secondaires<strong>et</strong> primaires peuvent s’affilier. Toutefois, de nombreuses coopératives – <strong>et</strong> celas’applique vraisemblablement à une bonne partie de l’Afrique subsaharienne– sont créées <strong>et</strong> disparaissent sans jamais avoir appartenu à une structuresecondaire ou tertiaire.Encadré 2.2: Réseaux coopératifs de certains pays africains noncouverts par l’étudeEn plus des coopératives, mouvements <strong>et</strong> réseaux présents <strong>et</strong> actifs dans lespays étudiés, l’Afrique compte diverses initiatives coopératives viables <strong>et</strong> trèsdynamiques.<strong>La</strong> Cameroon Cooperative Credit Union League (CamCUL), par exemple, futétablie en 1968 pour encadrer les coopératives d’épargne <strong>et</strong> de crédit <strong>du</strong>pays. Elle représente actuellement (2005) 168 de ces coopératives <strong>et</strong> plus de200 000 affiliés. Le mouvement totalise plus de 37 milliards de francs CFAd’actifs, son portefeuille d’épargne s’élève à 30 milliards de francs CFA <strong>et</strong> sonencours de crédit dépasse 20 milliards de francs CFA. En 2000, la CamCULcréa la Union Bank of Cameroon plc dont elle détient 75 pour cent <strong>du</strong> capitalsocial avec ses affiliés, le reste appartenant à la banque Rabobank des Pays-Bas <strong>et</strong> au grand public.50 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!