Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...
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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />
4.4. GAMME DE LONGUEUR D’ONDE 83<br />
variations <strong>de</strong> la photométrie dans chacune <strong>de</strong>s voies en transformant lors du couplage les<br />
déformations du front d’on<strong>de</strong> dues à l’atmosphère ou à l’<strong>instrument</strong> en fluctuations d’intensité.<br />
Il ne reste plus alors qu’à extraire une partie du signal pour connaître le flux dans chacune <strong>de</strong>s<br />
voies. L’enregistrement simultané <strong>de</strong> la photométrie et <strong>de</strong>s signaux interférométriques permet<br />
une correction point à point <strong>de</strong>s interférogrammes. Dans le cas <strong>de</strong> l’optique intégrée, l’ajout<br />
<strong>de</strong> voies photométriques sur un composant est réalisé simplement par <strong>de</strong>ssin du masque. La<br />
seule contrainte dans ce cas est sur la symétrie <strong>de</strong>s différentes voies afin d’éviter <strong>de</strong>s effets<br />
différentiels. L’augmentation du nombre <strong>de</strong> faisceaux à recombiner multiplie le nombre <strong>de</strong><br />
fonctions à intégrer sur le composant mais n’augmente pas beaucoup ses dimensions. On<br />
peut facilement conserver cette fonction <strong>de</strong> calibration (même si cela n’est pas toujours utile<br />
comme on l’a vu précé<strong>de</strong>mment) sans rendre notre <strong>instrument</strong> trop complexe ou volumi-<br />
neux. Des composants, réalisés par le LETI, utilisant le même schéma <strong>de</strong> <strong>recombinaison</strong> par<br />
paires à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> coupleurs directionnels et intégrant ou non <strong>de</strong> voies photométriques sont<br />
en cours <strong>de</strong> test. L’analyse comparative <strong>de</strong>s résultats interférométrique et <strong>de</strong> la précision <strong>de</strong>s<br />
mesures permettra <strong>de</strong> conclure sur l’utilité ou non <strong>de</strong> la calibration photométrique lorsque<br />
l’on recombine trois faisceaux ou plus.<br />
Les nombreuses fonctions disponibles en optique intégrée (jonction Y, coupleur direction-<br />
nel, symétriques au asymétriques) permettent d’envisager <strong>de</strong> nombreuses solutions instru-<br />
mentales : sur un objet peu lumineux on préférera ne prélever qu’une petite partie <strong>de</strong> ce flux<br />
et gar<strong>de</strong>r le maximum <strong>de</strong> photons pour le signal interférométrique, sur un objet brillant on<br />
pourra privilégier la précision <strong>de</strong>s mesures en utilisant cette fois une plus gran<strong>de</strong> partie du flux<br />
pour la calibration photométrique. Le type d’objet astrophysique ainsi que l’interféromètre<br />
sur lequel sera monté l’<strong>instrument</strong> va donc influencer les choix technologiques faits lors <strong>de</strong><br />
la réalisation du composant. Suivant les besoins on mènera donc l’étu<strong>de</strong> du composant afin<br />
<strong>de</strong> déterminer la meilleure solution, en utilisant les multiples fonctions disponibles comme<br />
base <strong>de</strong> développement. Cependant la petite taille et la versatilité <strong>de</strong>s composants permet<br />
d’envisager l’intégration <strong>de</strong> plusieurs composants dans un même <strong>instrument</strong> et le passage à<br />
l’un ou l’autre en fonction <strong>de</strong> l’objectif astrophysique.<br />
4.4 Gamme <strong>de</strong> longueur d’on<strong>de</strong><br />
L’optique intégrée a été développée dans le domaine <strong>de</strong>s micro-capteurs et <strong>de</strong>s télécommu-<br />
nications, avec un fonctionnement dans <strong>de</strong>s longueurs d’on<strong>de</strong>s particulières, adaptées à ces<br />
applications : <strong>de</strong> 0,6 à 0,8 µm pour la première, et autour <strong>de</strong> 1,33 et 1,55 µm pour la secon<strong>de</strong>.<br />
Les ban<strong>de</strong>s d’utilisation ont été imposées par les caractéristiques <strong>de</strong>s matériaux (transmission<br />
<strong>de</strong> la silice composant les fibres par exemple dans le cas <strong>de</strong>s télécommunications), ou par les<br />
développements technologiques annexes (apparition <strong>de</strong>s lasers à 1,33 µm puis à 1,55 µm où<br />
la transmission <strong>de</strong> la silice est meilleure). Les technologies développées fonctionnent donc sur<br />
ces <strong>de</strong>ux gammes <strong>de</strong> longueurs d’on<strong>de</strong> et peuvent également être utilisées pour les longueurs