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Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...

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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />

88<br />

- 4. RECOMBINAISON OPTIQUE INTÉGRÉE : JUSTIFICATION DES CHOIX<br />

TECHNOLOGIQUES, BESOINS ET SOLUTIONS<br />

sur le rapport <strong>de</strong> flux <strong>de</strong> chaque voie utilisée pour la <strong>recombinaison</strong>, on trouve que celui-ci<br />

doit être compris entre 49,9% et 50,1%, donc ne pas varier <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 0,2% entre les <strong>de</strong>ux<br />

voies pour chaque longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> considérée. En effet, le contraste <strong>instrument</strong>al<br />

dû à la photométrie est donné par V = 2 √ I1I2/(I1 + I2), et on peut modéliser le déséquilibre<br />

photométrique entre les <strong>de</strong>ux voies par I2 = αI1. On veut donc avoir :<br />

V = 2√α = 0,999998. (4.1)<br />

1 + α<br />

Si on note C le taux <strong>de</strong> couplage d’un coupleur directionnel pour une voie d’entrée vers l’une<br />

<strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> sortie, alors pour l’autre voie, on aura transféré (1 − C) <strong>de</strong> son énergie vers la<br />

même voie <strong>de</strong> sortie. Il faudra donc que :<br />

C<br />

= α (4.2)<br />

1 − C<br />

soit solution <strong>de</strong> l’équation 4.1, d’où les <strong>de</strong>ux pourcentages donnés plus haut.<br />

Des fonctions comme la jonction Y ou le tri-coupleur, grâce à leur symétrie, donnent <strong>de</strong>s<br />

spectres <strong>de</strong> transmission i<strong>de</strong>ntiques pour chacune <strong>de</strong> leurs voies d’entrée vers au moins une<br />

sortie. Dans le cas du coupleur l’achromaticité présentée dans l’exemple ci-<strong>de</strong>ssus est très<br />

difficile à atteindre, mais il est par contre plus facile d’obtenir une réponse qui même si elle<br />

reste légèrement chromatique convient très bien aux besoins interférométriques classiques.<br />

4.7 Égalité <strong>de</strong>s chemins optiques<br />

Une différence <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> gui<strong>de</strong> monomo<strong>de</strong> entre <strong>de</strong>ux voies avant la <strong>recombinaison</strong><br />

interférométrique pourra affecter les mesures <strong>de</strong> contraste et <strong>de</strong> phase, du fait <strong>de</strong> la dispersion<br />

chromatique dans les gui<strong>de</strong>s lorsque l’on utilise <strong>de</strong>s sources large ban<strong>de</strong>, et <strong>de</strong> la biréfringence<br />

<strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s. Cette différence <strong>de</strong> longueur peut exister soit dans le composant d’optique pla-<br />

naire, soit dans les fibres utilisées pour l’injection.<br />

Pour évaluer leur influence respective, nous allons étudier leur action sur la phase et le<br />

contraste d’un interférogramme. Pour cela on va partir <strong>de</strong> l’expression générale d’un in-<br />

terférogramme en lumière polychromatique :<br />

I(σ) =<br />

� σmax<br />

σmin<br />

I(σ) dσ =<br />

� σmax<br />

σmin<br />

I0(σ) [1 + Vinst(σ)cos(Φ(σ))] dσ, (4.3)<br />

où σ est le nombre d’on<strong>de</strong>. C’est la somme <strong>de</strong> sinusoï<strong>de</strong>s (interférogramme monochromatique)<br />

dont l’information <strong>de</strong> phase est contenue dans Φ(σ). On ne va considérer ici que les effets<br />

<strong>instrument</strong>aux dus à la dispersion et à la biréfringence. On prendra pour hypothèse qu’avant<br />

l’injection dans les gui<strong>de</strong>s il n’y a pas d’effets différentiels sur la phase entre les <strong>de</strong>ux voies : on<br />

observe une source ponctuelle non résolue, et les éléments optiques ainsi que la propagation<br />

dans l’air sont strictement i<strong>de</strong>ntiques dans les <strong>de</strong>ux voies. On partira donc d’un cas idéal<br />

où le contraste est maximal et donc où Vinst(σ) = 1 quelle que soit la longueur d’on<strong>de</strong>. On<br />

se placera dans la suite dans le cas d’une <strong>recombinaison</strong> co-axiale, avec une modulation <strong>de</strong><br />

chemin optique (ddm) dans l’air mais n’introduisant pas d’effets <strong>de</strong> dispersion.

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