Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...
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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />
138 - 5. COMPOSANTS OI POUR L’ASTRONOMIE : VALIDATION EN LABORATOIRE<br />
<strong>de</strong> pertes). Au niveau <strong>de</strong>s voies photométriques, ce flux parasite peut <strong>de</strong>venir gênant s’il<br />
génère <strong>de</strong>s interférences avec le flux photométrique <strong>de</strong> la voie qu’il a croisée. La calibration<br />
pourrait alors s’en trouver perturbée. Ici heureusement la longueur <strong>de</strong>s voies photométriques<br />
est supérieure à celle <strong>de</strong>s voies interférométriques <strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> micromètres,<br />
ce qui est supérieur à la longueur <strong>de</strong> cohérence en ban<strong>de</strong> H mais insuffisant en lumière<br />
monochromatique avec la dio<strong>de</strong> laser. Des franges sont donc visibles en dio<strong>de</strong> laser dans les<br />
voies photométriques. Même avec un contraste faible elles sont bien évi<strong>de</strong>mment gênantes<br />
pour la calibration. Les conditions stables en laboratoire permettent toutefois <strong>de</strong> faire une<br />
moyenne sur quelques points consécutifs pour retrouver la photométrie en moyennant les<br />
franges. Ce phénomène <strong>de</strong> couplage peut être réduit en augmentant la valeur <strong>de</strong> l’angle <strong>de</strong><br />
croisement, et même être quasiment inexistant pour <strong>de</strong>s angles supérieurs à 45 <strong>de</strong>grés. A ce<br />
problème <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> flux parasite viennent s’ajouter <strong>de</strong>s pertes qui sont dues cette fois<br />
au flux rayonné dans le substrat. Comme toute fonction en optique intégrée, un croisement<br />
est une modification locale <strong>de</strong> la géométrie du gui<strong>de</strong> et une partie <strong>de</strong> l’énergie ne reste pas<br />
guidée à cause <strong>de</strong> cette perturbation. La valeur <strong>de</strong>s pertes mesurées ici est <strong>de</strong> 0,16 dB.<br />
Spectrométrie <strong>de</strong>s coupleurs<br />
La séparation du flux au niveau <strong>de</strong>s coupleurs en fonction <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> a été<br />
étudiée à l’ai<strong>de</strong> d’un analyseur <strong>de</strong> spectre et d’une source laser accordable entre 1 et 1,68 µm.<br />
La figure 5.22 (gauche) représente le taux <strong>de</strong> couplage en fonction <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong>. On<br />
considère ici que les pertes sont nulles afin <strong>de</strong> se concentrer uniquement sur la séparation du<br />
flux. Les courbes présentent les résultats <strong>de</strong> simulations sur différents types <strong>de</strong> coupleurs. On a<br />
représenté le résultat pour une seule voie <strong>de</strong> sortie du coupleur, l’autre voie étant simplement<br />
son complémentaire. Dans le cas du coupleur symétrique, la dépendance chromatique du<br />
couplage est importante : <strong>de</strong> 35% à la longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1,48 µm il passe à 85% à 1,8 µm.<br />
Les <strong>de</strong>ux autres courbes correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>ux géométries optimisées. Le trait plein cor-<br />
respond à un cas où l’on a essayé d’avoir une séparation 50/50 sur toute la ban<strong>de</strong> (longueur<br />
<strong>de</strong> couplage <strong>de</strong> 2200 µm). Le taux <strong>de</strong> couplage varie <strong>de</strong> 54% à 49,5%. Le chromatisme restant<br />
est parfaitement calibrable. La <strong>de</strong>uxième courbe en pointillés correspond à une longueur <strong>de</strong><br />
couplage <strong>de</strong> 2400 µm. Le couplage varie <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 1% sur toute la ban<strong>de</strong>, mais cela est<br />
obtenu au prix d’un taux <strong>de</strong> couplage <strong>de</strong> 40% uniquement. Si le taux <strong>de</strong> couplage d’une voie<br />
d’entrée vers une <strong>de</strong>s sorties est <strong>de</strong> 40%, alors sur l’autre voie <strong>de</strong> sortie on retrouve les 60%<br />
du flux restant. Sur une <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> sortie, on viendra donc recombiner 40% du flux venant<br />
<strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s entrées avec 60% du flux venant <strong>de</strong> l’autre. La <strong>recombinaison</strong> n’est pas équilibrée<br />
photométriquement. Les points sur le graphique correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s mesures ponctuelles<br />
faites grâce à un laser accordable.<br />
Les points <strong>de</strong> mesure suivent assez bien la courbe simulée (coupleur 50/50), excepté pour<br />
le premier point. Cela est dû à une instabilité <strong>de</strong> la source en bord <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> gênant la<br />
calibration puisque la mesure du flux <strong>de</strong> la source ne peut pas être faite simultanément avec