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Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...

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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />

3.3. FONCTIONS ET PERTES 45<br />

400um<br />

Fig. 3.9 – Contribution <strong>de</strong>s courbures à la zone d’interaction dans un coupleur direction-<br />

nel. L’échange d’énergie débutant avant que les gui<strong>de</strong>s soient parallèles, les courbes sont<br />

équivalente à une longueur donnée <strong>de</strong> gui<strong>de</strong> droit.<br />

300 a 800um<br />

l’autre, et βc a la dimension d’une constante <strong>de</strong> propagation. Les constantes <strong>de</strong> pro-<br />

pagation découlent <strong>de</strong> la détermination <strong>de</strong>s indices effectifs pour les différentes zones<br />

calculés par la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s indices effectifs (Marcuse, 1974). Les <strong>de</strong>ux paramètres<br />

précé<strong>de</strong>nts tiennent compte <strong>de</strong> celles liées à chacun <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s entrant en jeu (cf fi-<br />

gure 3.6). Le procédé <strong>de</strong> fabrication permet <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s quasiment i<strong>de</strong>ntiques<br />

(même couche dopée, faible distance entre les gui<strong>de</strong>s sur le substrat, réalisation simul-<br />

tanée) et les mo<strong>de</strong>s arrivent donc en phase au niveau du coupleur permettant donc<br />

un transfert total <strong>de</strong> l’énergie d’un gui<strong>de</strong> vers l’autre. L’équation 3.13 montre que la<br />

quantité <strong>de</strong> flux transférée varie sinusoïdalement en fonction <strong>de</strong> la distance d’interaction<br />

(figure 3.8). On atteint un taux <strong>de</strong> 100% pour la longueur <strong>de</strong> couplage Lc = π/2βc.<br />

Les courbes <strong>de</strong> couplage <strong>de</strong> la figure 3.8 correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s simulations numériques.<br />

Elles sont tracées pour différentes longueurs d’on<strong>de</strong> couvrant la ban<strong>de</strong> H (voir annexe<br />

A). Dans le cas du coupleur symétrique, on voit que si l’on veut le taux <strong>de</strong> couplage idéal<br />

<strong>de</strong> 50% la distance d’interaction varie <strong>de</strong> 3500 à 5800 µm environ. Lors <strong>de</strong> la réalisation<br />

d’un composant cette distance a bien évi<strong>de</strong>mment une valeur fixe et le comportement<br />

<strong>de</strong> la fonction est alors chromatique. Le coupleur asymétrique présente une solution à<br />

ce problème. En prenant pour l’un <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s une largeur inférieure à celle <strong>de</strong> l’autre,<br />

on modifie la quantité d’énergie transférée ainsi que la périodicité en fonction <strong>de</strong> la<br />

longueur d’on<strong>de</strong>. On voit que dans ce cas on ne peut jamais transférer la totalité du<br />

flux, mais il existe un point, pour une longueur d’interaction proche dans ce cas <strong>de</strong> 2000<br />

µm, où toutes les courbes pour les différentes longueurs d’on<strong>de</strong> se croisent, permettant<br />

ainsi <strong>de</strong> réduire la chromaticité sur la plage voulue.<br />

La difficulté dans le choix <strong>de</strong> la longueur d’interaction (partie droite du coupleur)<br />

rési<strong>de</strong> dans le fait que les parties courbes servant à rapprocher les gui<strong>de</strong>s contribuent<br />

aussi en partie au couplage (voir figure 3.9). L’échange d’énergie commence en effet<br />

avant que les gui<strong>de</strong>s soient complètement parallèles. Dans Takagi et al. (1989), la<br />

contribution <strong>de</strong>s parties courbes est estimée à 64%, et les simulations menées sur <strong>de</strong>s<br />

coupleurs précé<strong>de</strong>nts au LETI donnent une participation comprise entre 60 et 80%<br />

(Duchêne, 1999). En fait, dans cette première étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> composant, la contribution<br />

<strong>de</strong>s courbes a été surestimée et <strong>de</strong>s simulations menées sur une nouvelle génération <strong>de</strong>

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