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Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...

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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />

2.1. HISTORIQUE 9<br />

<strong>de</strong>uxième article sur le sujet, ✭Sur l’extrême petitesse du diamètre apparent <strong>de</strong>s étoiles fixes ✮. Il<br />

en conclut que les diamètres <strong>de</strong> toutes les étoiles qu’il avait observées étaient tous inférieurs<br />

à 0.158” (1” = 1/3600 <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré). La métho<strong>de</strong> traversa alors l’Atlantique et Michelson<br />

(1890) définit clairement le formalisme permettant <strong>de</strong> remonter <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> contrastes<br />

aux paramètres <strong>de</strong> différents objets. Il le vérifia en confrontant ses mesures du diamètre <strong>de</strong>s<br />

satellites <strong>de</strong> Jupiter par cette métho<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s mesures obtenues avec <strong>de</strong>s télescopes classiques.<br />

Les premières mesures astrophysiques par interférométrie sont obtenues par Schwarzschild<br />

(1896) sur <strong>de</strong>s binaires et par An<strong>de</strong>rson (1920) qui mesura l’orbite <strong>de</strong> Capella. Mais c’est<br />

en 1921 seulement (Michelson & Pease, 1921) que A. Michelson réalisa pour la première<br />

fois avec F. Pease une mesure <strong>de</strong> diamètre d’étoile avec un interféromètre <strong>de</strong> 20 pieds (6,1<br />

m) qu’il avait construit à l’observatoire du Mont Wilson (Californie, USA), concrétisant ainsi<br />

l’idée avancée par H. Fizeau. Pour ces mesures, l’interféromètre utilisé était constitué <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux miroirs que l’on pouvait déplacer sur une poutre, elle-même montée sur la structure du<br />

télescope <strong>de</strong> 100 pouces (2,54 m) permettant ainsi d’assurer le suivi sur l’objet. Pease (1931)<br />

décrit l’interféromètre <strong>de</strong> 50 pieds (15,24 m) qui fut construit par la suite utilisant toujours<br />

une structure unique pour les <strong>de</strong>ux ouvertures, mais son utilisation fut rendue plus difficile<br />

en raison <strong>de</strong>s vibrations du système.<br />

Ce sont donc <strong>de</strong>s limitations technologiques qui ont mis un frein à cette nouvelle tech-<br />

nique <strong>instrument</strong>ale. Il faut alors attendre un <strong>de</strong>mi siècle pour la voir émerger à nouveau<br />

en 1974 avec la première <strong>recombinaison</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux faisceaux provenant cette fois <strong>de</strong> télescopes<br />

indépendants (Labeyrie, 1975), réalisé sur l’Interféromètre à 2 Télescopes (I2T) situé alors<br />

à l’observatoire <strong>de</strong> Nice en utilisant <strong>de</strong>ux ouvertures <strong>de</strong> 25 cm et une base <strong>de</strong> 12 m. Après<br />

l’obtention <strong>de</strong> ces premières franges, I2T a été déménagé au plateau <strong>de</strong> Calern. La métho<strong>de</strong><br />

n’a ensuite été mise en pratique pendant longtemps qu’avec <strong>de</strong>ux ouvertures sur quelques<br />

<strong>instrument</strong>s. Les premières mesures <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> phase et <strong>de</strong> synthèse d’ouverture avec plus<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ouvertures ont été obtenues grâce à <strong>de</strong>s masques appliqués sur les ouvertures <strong>de</strong><br />

télescopes monolithiques (Baldwin et al., 1986; Haniff et al., 1987). L’application <strong>de</strong> ces<br />

mêmes techniques avec trois télescopes indépendants pour permettre <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> base plus<br />

gran<strong>de</strong>s n’a été réalisée que plus récemment par <strong>de</strong>ux interféromètres seulement : COAST<br />

(Cambridge Optical Aperture Synthesis Telescope, Baldwin et al. (1996)) et NPOI (Navy<br />

Prototype Optical Interferometer, Benson et al. (1997)). Les tableaux 2.1 et2.1 donnent la<br />

liste <strong>de</strong>s interféromètres en fonctionnement actuellement avec leur principales caractéristiques<br />

<strong>instrument</strong>ales.<br />

La recherche <strong>de</strong> nouvelles solutions <strong>instrument</strong>ales a été guidée par les difficultés ren-<br />

contrées en interférométrie. Le principe <strong>de</strong> l’utilisation d’optique guidée pour la recombinai-<br />

son <strong>de</strong>s réseaux interférométriques a alors été proposé par Froehly (1982), en montrant<br />

comment ce concept pouvait réduire certaines <strong>de</strong>s contraintes. Les bases du filtrage spatial<br />

apporté par cette technique y sont présentées. L’utilisation <strong>de</strong> fibres monomo<strong>de</strong>s et multi-<br />

mo<strong>de</strong>s est étudiée en terme <strong>de</strong> figure d’interférence produite par la <strong>recombinaison</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux

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