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Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...

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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />

2.2. QU’EST-CE QUE L’INTERFÉROMÉTRIE ASTRONOMIQUE? 23<br />

Visibilité<br />

A partir <strong>de</strong>s interférogrammes décrits précé<strong>de</strong>mment pour <strong>de</strong>ux télescopes il est théoriquement<br />

très facile <strong>de</strong> mesurer la visibilité. Elle est tout simplement définie à partir <strong>de</strong>s valeurs maxi-<br />

male et minimale <strong>de</strong> la figure d’interférence par :<br />

V = Imax − Imin<br />

. (2.14)<br />

Imax + Imin<br />

Mais, si on se réfère à l’équation 2.6, ce contraste <strong>de</strong>s franges n’est égal au module du <strong>de</strong>gré<br />

complexe <strong>de</strong> cohérence que si les intensités <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux voies, αP1 et βP2, sont parfaitement<br />

égales, et si on est dans le cas monochromatique. En réalité, on travaille toujours en mo<strong>de</strong><br />

polychromatique et il est difficile d’obtenir une transmission <strong>de</strong> l’<strong>instrument</strong> qui soit rigoureu-<br />

sement la même dans les <strong>de</strong>ux voies, surtout suite aux effets <strong>de</strong> la turbulence atmosphérique.<br />

Il <strong>de</strong>vient nécessaire d’être capable <strong>de</strong> corriger la visibilité mesurée du déséquilibre pho-<br />

tométrique et <strong>de</strong> ses variations, donc <strong>de</strong> mesurer également αP1 et βP2 (voir l’équation 2.6).<br />

Dans ce cas on peut alors définir un interférogramme corrigé par :<br />

Icor = Iint − αP1 − βP2<br />

2 √ αP1βP2<br />

= Re[γ12] cos(φmod + φ). (2.15)<br />

Dans le cas <strong>de</strong> l’interférométrie monomo<strong>de</strong>, ces <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>urs sont facilement accessibles<br />

puisque les fluctuations <strong>de</strong> phase sur la pupille sont transformées en fluctuations d’intensité.<br />

Si on prélève une partie du flux dans chaque voie avant <strong>recombinaison</strong> on aura directement<br />

accès à la calibration photométrique. La connaissance <strong>de</strong> la transmission relative, α et β, entre<br />

les sorties interférométriques et photométriques pour chacune <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> l’interféromètre est<br />

également nécessaire si on veut réaliser une bonne correction. Pour cela il suffit d’enregistrer<br />

les signaux lorsqu’une seule <strong>de</strong>s voies est illuminée. L’enregistrement simultané <strong>de</strong>s signaux<br />

photométriques et interférométriques ainsi que la connaissance <strong>de</strong> α et β fournit toutes les<br />

données nécessaires à la correction <strong>de</strong> l’interférogramme, qui est alors centré sur 0 et dont les<br />

valeurs sont comprises entre -1 et +1. La visibilité se mesure directement par :<br />

cor − Imin cor<br />

V = Imax<br />

2<br />

. (2.16)<br />

Si cette métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> mesure fonctionne très bien dans le cas <strong>de</strong>s tests en laboratoire où<br />

les conditions sont relativement stables, elle donne <strong>de</strong>s résultats moins précis sur le ciel<br />

où les fluctuations <strong>de</strong> couplage dans les gui<strong>de</strong>s sont importantes. On peut alors utiliser la<br />

transformée <strong>de</strong> Fourier du signal (Coudé Du Foresto et al., 1997) permettant d’isoler<br />

le signal interférométrique qui est à une fréquence donnée par la modulation et la chaîne<br />

d’acquisition, <strong>de</strong> ces fluctuations <strong>de</strong> couplage qui sont à <strong>de</strong>s fréquences plus faibles.<br />

Les mesures <strong>de</strong> visibilité obtenues ne donnent pas directement une mesure <strong>de</strong>s paramètres<br />

<strong>de</strong> la source car il faut encore les calibrer (pour une configuration et à un instant donné) sur<br />

un objet non résolu ou dont le diamètre est connu (calibrateur). Les observations sur le ciel<br />

alternent donc entre mesures sur l’objet et sur le calibrateur.

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