Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...
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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />
42 - 3. OPTIQUE INTÉGRÉE<br />
3.3 Fonctions et pertes<br />
3.3.1 Fonctions optiques<br />
Recombinaison<br />
La fonction <strong>de</strong> <strong>recombinaison</strong> est bien sûr celle sur laquelle portent la majorité <strong>de</strong> nos ef-<br />
forts puisqu’elle constitue le coeur <strong>de</strong> nos composants. Je vais ici décrire le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionne-<br />
ment <strong>de</strong>s différentes fonctions que j’ai abordées durant ma thèse. La jonction Y symétrique et<br />
le coupleur directionnel ont été l’objet <strong>de</strong> tests poussés en laboratoire (chapitre 5). Les recom-<br />
binaisons par transitions adiabatiques et par jonction MMI (Multi Mo<strong>de</strong> Interferometer) ont<br />
également été abordées, mais nécessitent un approfondissement <strong>de</strong>s tests interférométriques<br />
pour nos applications. Les transitions adiabatiques ont fait l’objet d’une thèse au LEMO<br />
(Schanen-Duport, 1992) et leur comportement a été pleinement testé en monochroma-<br />
tique. Les jonctions MMI sont elles en développement actuellement au LEMO et font l’objet<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux thèses : El-Sabban (2001) et Rooms (2003). Nous allons ici donner le principe <strong>de</strong><br />
fonctionnement en terme d’optique guidée <strong>de</strong> ces différentes fonctions.<br />
– La jonction Y inverse symétrique, dont le fonctionnement est décrit dans Ma-<br />
sayuki et al. (1982), permet <strong>de</strong> recombiner <strong>de</strong>ux faisceaux <strong>de</strong> la même façon qu’une<br />
lame recombinatrice en optique classique (figure 3.5). Les mo<strong>de</strong>s gaussiens inci<strong>de</strong>nts<br />
sont partagés également entre les mo<strong>de</strong>s pair et impair <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> <strong>recombinaison</strong><br />
bimo<strong>de</strong>. Le guidage re<strong>de</strong>venant monomo<strong>de</strong> à la sortie <strong>de</strong> la jonction, le mo<strong>de</strong> impair<br />
Ψ0<br />
E0<br />
Mo<strong>de</strong> impair<br />
Mo<strong>de</strong> pair<br />
Mo<strong>de</strong>s normaux<br />
locaux<br />
(1) (2)<br />
Ψ1 Ψ2<br />
E0/2 E0/2<br />
Mo<strong>de</strong> impair rayonné<br />
50% <strong>de</strong> E0<br />
E0/2<br />
Monomo<strong>de</strong> Monomo<strong>de</strong><br />
Bimo<strong>de</strong><br />
adiabatique<br />
Ψ0<br />
Mo<strong>de</strong> pair guidé<br />
50% <strong>de</strong> E0<br />
Fig. 3.5 – Schéma d’une fonction Y inverse symétrique. Les <strong>de</strong>ux gui<strong>de</strong>s d’entrée sont pro-<br />
gressivement rapprochés afin <strong>de</strong> parvenir à la zone <strong>de</strong> <strong>recombinaison</strong>, plus large et bimo<strong>de</strong>.<br />
Le mo<strong>de</strong> gaussien inci<strong>de</strong>nt provenant <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s voies est décomposé suivant les <strong>de</strong>ux<br />
mo<strong>de</strong>s orthogonaux <strong>de</strong> la structure, et l’énergie est partagée également entre les <strong>de</strong>ux.