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Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...

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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />

2.2. QU’EST-CE QUE L’INTERFÉROMÉTRIE ASTRONOMIQUE? 21<br />

Il faut encore faire la différence entre le champ instantané qui est celui vu par l’instru-<br />

ment lors <strong>de</strong> la mesure, et le champ reconstructible qui lui ne dépend que <strong>de</strong> la couver-<br />

ture et <strong>de</strong> l’échantillonnage <strong>de</strong>s fréquences spatiales dans le plan <strong>de</strong> Fourier. Dans le cas<br />

<strong>de</strong> l’interférométrie monomo<strong>de</strong> le champ instantané maximum est limité à la tache d’Airy<br />

d’une ouverture individuelle. Dans le cas multimo<strong>de</strong>, la détermination <strong>de</strong> ce champ dépend<br />

complètement du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>recombinaison</strong>. Une <strong>recombinaison</strong> <strong>de</strong> type Fizeau donne un champ<br />

égal à celui d’une ouverture individuelle, alors qu’une <strong>recombinaison</strong> <strong>de</strong> type Michelson où les<br />

pupilles d’entrée et <strong>de</strong> sortie ne sont pas homothétiques réduit ce champ. Les <strong>recombinaison</strong>s<br />

<strong>de</strong> type pupille <strong>de</strong>nsifiée qui utilisent une homothétie partielle (pour les bases mais pas pour<br />

les diamètres) vont donner un champ intermédiaire entre les <strong>de</strong>ux solutions précé<strong>de</strong>ntes.<br />

Filtrage spatial et optique adaptative<br />

La turbulence atmosphérique est certainement le facteur dégradant le plus les mesures<br />

interférométriques, d’une part en diminuant le rapport signal à bruit et donc la qualité <strong>de</strong>s<br />

mesures, et d’autre part en introduisant <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong> la phase et donc une perte <strong>de</strong><br />

cohérence diminuant la précision. Il est donc nécessaire d’essayer d’en corriger les effets.<br />

Dans le cas <strong>de</strong> la <strong>recombinaison</strong> multimo<strong>de</strong>, l’optique adaptative permet <strong>de</strong> corriger la<br />

forme du front d’on<strong>de</strong> (mais attention, la correction ne fait pas <strong>de</strong> distinction entre une<br />

déformation <strong>de</strong> la surface d’on<strong>de</strong> due à l’atmosphère <strong>de</strong> celle due à l’éventuelle étendue spatiale<br />

<strong>de</strong> l’objet), et ainsi d’augmenter la part d’énergie cohérente dans l’image. On améliore ainsi<br />

la sensibilité puisqu’il y a plus <strong>de</strong> flux au centre. La précision <strong>de</strong>s mesures va elle dépendre <strong>de</strong><br />

la précision avec laquelle on est capable <strong>de</strong> mesurer l’estimateur <strong>de</strong> visibilité et donc dépendre<br />

<strong>de</strong> la précision <strong>de</strong> la calibration. On peut également enregistrer simultanément avec le signal<br />

interférométrique les informations fournies par l’analyseur <strong>de</strong> front d’on<strong>de</strong>. On connaît ainsi<br />

la forme <strong>de</strong> la phase, et cette information peut être utilisée pour traiter les interférogrammes<br />

a posteriori. Ces métho<strong>de</strong>s nécessitent par contre <strong>de</strong>s systèmes d’optique adaptative avec<br />

un grand nombre d’actionneurs pour avoir une bonne correction ou une bonne connaissance<br />

<strong>de</strong> la phase. Elles sont donc difficiles à mettre en œuvre et la sensibilité <strong>de</strong>s correcteurs est<br />

diminuée par le nombre <strong>de</strong> sous-pupilles <strong>de</strong> mesure.<br />

Le filtrage spatial permet <strong>de</strong> se mettre dans le cas monomo<strong>de</strong> du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la<br />

planéité du front d’on<strong>de</strong>. Il transforme les variations <strong>de</strong> la phase sur la pupille <strong>de</strong> chaque<br />

ouverture en fluctuations d’intensité. En mesurant ces variations en temps réel, on peut ainsi<br />

corriger les signaux interférométriques enregistrés simultanément. C’est ce que l’on appelle<br />

dans la suite la calibration photométrique. Le filtrage peut être obtenu soit par un trou <strong>de</strong> la<br />

taille <strong>de</strong> la tache <strong>de</strong> diffraction placé au foyer d’une optique, soit par un gui<strong>de</strong> d’on<strong>de</strong> (fibre<br />

ou optique intégrée).<br />

Un trou est assimilé à un filtre passe-bas qui élimine les hautes fréquences dans la phase pour<br />

ne gar<strong>de</strong>r que l’énergie cohérente. Le défaut <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> filtrage est sa taille fixe : la taille <strong>de</strong><br />

la tache <strong>de</strong> diffraction dépendant <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong>, le filtrage ne sera pas équivalent pour

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