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Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...

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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />

110 - 5. COMPOSANTS OI POUR L’ASTRONOMIE : VALIDATION EN LABORATOIRE<br />

Mesures spectrométriques<br />

La mesure spectrométrique du flux transmis par le composant permet <strong>de</strong> répondre à<br />

<strong>de</strong>ux questions : quelle est la valeur <strong>de</strong> sa longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> coupure monomo<strong>de</strong>, et quel<br />

est son comportement chromatique? Ces questions sont liées à notre application particulière<br />

qui impose un fonctionnement en large ban<strong>de</strong> comparé aux applications classiques liées au<br />

domaine <strong>de</strong>s télécommunications où le fonctionnement est monochromatique. Les courbes <strong>de</strong><br />

la figure 5.10 permettent <strong>de</strong> répondre à ces <strong>de</strong>ux questions. Le saut <strong>de</strong> la courbe après 1,32<br />

µm est caractéristique <strong>de</strong> la transition entre <strong>de</strong>ux régimes, ici du régime bimo<strong>de</strong> au régime<br />

monomo<strong>de</strong>. En effet pour les longueurs d’on<strong>de</strong> inférieures à la longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> coupure,<br />

λc, on va coupler <strong>de</strong> l’énergie sur les <strong>de</strong>ux premiers mo<strong>de</strong>s qui vont pouvoir se propager<br />

sans problèmes. Lorsque l’on approche <strong>de</strong> λc, on continue à coupler une partie <strong>de</strong> l’énergie<br />

sur le <strong>de</strong>uxième mo<strong>de</strong>, mais celui-ci est <strong>de</strong> plus en plus rapi<strong>de</strong>ment filtré. On a donc une<br />

chute rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la transmission puisque le flux rayonné est plus important. Pour toutes les<br />

longueurs d’on<strong>de</strong> supérieures à λc = 1,35 µm (fin <strong>de</strong> la transition), donc sur l’ensemble <strong>de</strong><br />

la ban<strong>de</strong> H, la propagation se fera donc sur le mo<strong>de</strong> fondamental uniquement. La <strong>de</strong>uxième<br />

courbe donne le rapport entre la voie interférométrique et une voie photométrique. La réponse<br />

plate sur toute la ban<strong>de</strong> H confirme le comportement achromatique du composant, et donc<br />

particulièrement <strong>de</strong>s jonctions Y directes ou inverse, sur toute la gamme cherchée. Le rapport<br />

est constant et égal à 0,40 ± 0,02 (erreur rms). L’incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> mesure est surtout due à un<br />

rapport signal à bruit insuffisant. La résolution du spectromètre utilisé est <strong>de</strong> 5 nm et le flux<br />

fourni par la source blanche est relativement faible sur une plage aussi étroite. Le bruit <strong>de</strong><br />

mesure est bien visible sur les <strong>de</strong>ux spectres. Il est donc difficile <strong>de</strong> vérifier une éventuelle<br />

variation chromatique, mais la constance <strong>de</strong> la courbe est déjà très satisfaisante. La différence<br />

par rapport au rapport théorique <strong>de</strong> 0,5 est due aux pertes différentes dans les parties non<br />

communes aux <strong>de</strong>ux voies et tout particulièrement à la jonction Y inverse (10% <strong>de</strong> pertes<br />

fonctionnelles supplémentaires pour la voie interférométrique).<br />

Maintien <strong>de</strong> la polarisation<br />

Tout effet différentiel entre les <strong>de</strong>ux directions <strong>de</strong> polarisation et toute modification<br />

différentielle <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> polarisation entre les <strong>de</strong>ux voies va entraîner une baisse du contraste<br />

<strong>instrument</strong>al. Il est donc important <strong>de</strong> s’assurer que le composant permet bien <strong>de</strong> conserver<br />

l’état <strong>de</strong> polarisation initial et que les interférogrammes correspondant à chacune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

directions <strong>de</strong> polarisation sont bien en phase. Pour réaliser cette étu<strong>de</strong>, on place un polariseur<br />

dont on fait varier l’orientation sur 180 <strong>de</strong>grés par pas <strong>de</strong> 10 <strong>de</strong>grés avant l’injection dans<br />

les fibres, et un <strong>de</strong>uxième polariseur à la sortie du composant afin d’analyser l’état <strong>de</strong> pola-<br />

risation. Les résultats obtenus sur les trois voies <strong>de</strong> sortie sont i<strong>de</strong>ntiques, et la figure 5.11<br />

donne le résultat pour l’une d’elles. Les mesures présentées ici ont été faites en lumière mo-<br />

nochromatique avec la dio<strong>de</strong> laser, mais la même analyse en lumière polychromatique donne<br />

<strong>de</strong>s résultats i<strong>de</strong>ntiques.

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