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Qualification de IONIC, instrument de recombinaison ...

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tel-00010396, version 1 - 4 Oct 2005<br />

2.2. QU’EST-CE QUE L’INTERFÉROMÉTRIE ASTRONOMIQUE? 15<br />

le concept <strong>instrument</strong>al égal à la fonction cos ou sin ; sin par exemple avec une recombinatrice<br />

en optique <strong>de</strong> volume, et cos avec une <strong>recombinaison</strong> OI par jonction Y (paragraphe 3.3.1).<br />

On retrouvera l’une ou l’autre <strong>de</strong> ces fonctions suivant les déphasages induits par les différents<br />

éléments optiques, et suivant la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>recombinaison</strong>. Le terme δ(t) correspond à la<br />

modulation temporelle <strong>de</strong> différence <strong>de</strong> marche (notée ddm dans la suite) entre les voies.<br />

Lorsque l’on utilise par exemple une recombinatrice en optique classique, si le train optique<br />

est le même dans les <strong>de</strong>ux voies, la symétrie du système fait qu’à la position <strong>de</strong> la ddm nulle,<br />

les <strong>de</strong>ux sorties <strong>de</strong> la recombinatrice sont i<strong>de</strong>ntiques et reçoivent le même flux (αP1 + βP2) ;<br />

cela donne donc finst = sin dans l’équation ci-<strong>de</strong>ssus. Si on utilise maintenant une jonction Y<br />

en optique intégrée, à la ddm nulle on est cette fois en condition d’interférence constructive<br />

sur la sortie interférométrique ; il faut donc dans ce cas avoir un maximum pour la ddm nulle<br />

et cela donne finst = cos.<br />

Le terme φ a les mêmes origines que dans le cas multi-axial. Il est donc également<br />

dépendant du temps. Si ce déphasage varie au cours <strong>de</strong> l’acquisition <strong>de</strong>s signaux, la figure<br />

d’interférence sera également brouillée. Pour une valeur fixe <strong>de</strong> la ddm on a une intensité<br />

stable sur le détecteur puisque l’on mesure un état d’interférence donné. On peut donc se<br />

contenter d’un détecteur monopixel. Par contre pour pouvoir enregistrer toute la figure d’in-<br />

terférence, il va falloir moduler la ddm dans l’un <strong>de</strong>s bras <strong>de</strong> l’interféromètre. La modulation<br />

<strong>de</strong>s franges est obtenue temporellement en déplaçant une optique dans l’un <strong>de</strong>s bras. A λ<br />

donnée, on va donc enregistrer un signal sinusoïdal en fonction <strong>de</strong> la ddm dont la pério<strong>de</strong><br />

est donnée par la longueur d’on<strong>de</strong>. En large ban<strong>de</strong>, la somme <strong>de</strong>s sinusoï<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>s<br />

différentes (correspondants aux longueurs d’on<strong>de</strong> du spectre) ne va donner <strong>de</strong>s franges que<br />

dans une zone correspondant à la longueur <strong>de</strong> cohérence <strong>de</strong> la source. Si la valeur du piston<br />

est supérieure à la longueur <strong>de</strong> la modulation on n’obtiendra alors plus <strong>de</strong> franges.<br />

Cohérences spatiale et temporelle<br />

Dans le paragraphe suivant (2.2.3), on va montrer qu’un interféromètre permet <strong>de</strong> mesu-<br />

rer le <strong>de</strong>gré spatial <strong>de</strong> cohérence <strong>de</strong> la source, aussi bien en mo<strong>de</strong> co-axial que multi-axial.<br />

De la même façon, tout interféromètre est sensible à la cohérence temporelle <strong>de</strong> la source<br />

(Born & Wolf, 1964). La longueur <strong>de</strong> cohérence est directement liée à la ban<strong>de</strong> spectrale<br />

d’observation :<br />

, (2.3)<br />

∆λ<br />

où λ est la longueur d’on<strong>de</strong> centrale du spectre et ∆λ sa largeur.<br />

lc = λ2<br />

Dans le cas <strong>de</strong> la <strong>recombinaison</strong> co-axiale, cette cohérence temporelle se traduit direc-<br />

tement par l’enveloppe <strong>de</strong> l’interférogramme qui correspond à la transformée <strong>de</strong> Fourier du<br />

spectre <strong>de</strong> la source observée. La figure 2.3 montre le principe <strong>de</strong> formation du signal in-<br />

terférométrique dans ce cas. Le nombre <strong>de</strong> franges à mi-hauteur est donné par :<br />

N = λ<br />

. (2.4)<br />

∆λ

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