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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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Alors que le mélodrame se fait le genre des temps pluvieux, signifiant

toujours un moment marquants dans les films en question, la

neige semble être pris assez anecdotiquement dans la conscience

spectatorielle. Or, la neige - qu’elle tombe (ou pas d’ailleurs), qu’elle crée

des embêtements, qu’elle habille un décor ou qu’elle illustre des états

d’âmes variés - a elle aussi une place importante. D’autant plus dans

cette période de fin d’année où Noël et Hiver paraissent être les plus

fidèles amis du flocon et des tempêtes de neiges.

La neige a en commun avec les autres caprices ou bienveillances

météorologiques de pouvoir symboliser tout ou son contraire. Liberté et

rédemption, s’opposant à effroi et enfermement. Évidemment, la neige

s’inscrit d’abord dans un rapport purement visuel avec ce que l’image

nous donne à voir. Figure plus « blanche que blanche » qui crée certains

des plus beaux contrastes dans les films noirs et blancs notamment. On

pense notamment à “Citizen Kane”, à “It’s a Wonderful Life” ou encore la

balade en traîneau dans “Liebelei”, rappelant, chacun à leurs manières

un rapport à la neige tout en contraste avec des sentiments intérieurs.

Car celle-ci recèle également une profondeur plus intérieure, faisant

écho à des émotions, des sentiments mais aussi des craintes bien

humaines. C’est notamment la tempête dans “The Thing” qui écarte nos

protagonistes du monde extérieur, ou l’avalanche de “Snow Therapy”

qui révèle des côtés bien sombres d’un père de famille.

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