21.12.2019 Views

Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

THE MANDALORIAN (2019)

48

Alors que sont écrites ces lignes, cinq

épisodes de “The Mandalorian” sont déjà

sortis, ce qui représente un peu plus de la

moitié de la première saison. Produit par

Jon Favreau, ce nouveau show “Star Wars” a

quelque chose d’inédit. Première série “live”

centrée sur cet univers, elle se concentre

sur un Mandalorien, peuple dont les plus

célèbres représentants demeurent la lignée

des Fett. Jango dans la prélogie et Boba

dans la trilogie originale.

Il s’agit de la série la plus regardée en ligne

de 2019, alors que Disney + n’est même

pas encore sorti dans le monde entier.

Un succès qui s’explique finalement assez

simplement. Jon Favreau sait que les fans

veulent un retour aux sources. Exit les abus

d’images de synthèses de la prélogie, on

veut du crasseux, du roots, et un véritable

retour aux utilisations de costumes, de

marionnettes et d’animatronics. Jon Favreau

a compris qu’il devait ramener “Star Wars”

dans son univers originel : celui de la galère.

Ici pas de sabres lasers, pas de propositions

visuelles extravagantes, pas de combats

abusés, mais une représentation simple et

rafraîchissante de l’univers “Star Wars”. Tandis

que le protagoniste arpente la galaxie, c’est

l’occasion pour le spectateur de redécouvrir

un univers extrêmement fourni, et pourtant

parfois mal exploité au cours des propositions

cinématographiques. Jon Favreau veut

remettre en exergue le potentiel infini de cet

univers sans limite.

La série doit évidemment beaucoup à son

personnage principal. Un chasseur de

primes taciturne et mystérieux, extrêmement

charismatique, tout en parvenant à être

attachant. L’absence de jeu visuel, et

d’expression faciale distille une ambiance

inédite. Ce personnage est un héros

imparfait, stylisé et impressionnant de par sa

simplicité. Un héros captivant et envoûtant,

en grande partie grâce au mystère qu’il

partage, mais également par sa réputation.

Après tout c’est un Mandalorien, et les Fett

demeurent des personnages extrêmement

appréciés des spectateurs et des fans de

l’univers. Cette série est l’occasion de leur

une deuxième vie.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!