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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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Avec cet épisode, George Lucas a la lourde tâche de

non seulement conclure cette trilogie, mais aussi de

faire le lien avec les épisodes originaux. Un challenge

pas si facile, surtout quand on a « La Menace Fantôme

» et « L’Attaque des Clones » sur lesquels s’appuyer.

L’objectif principal ici est de montrer la transformation

d’Anakin Skywalker en Dark Vador, et d’enclencher la

chute de l’Ordre Jedi et de la République, au profit de

l’Empire.

On peut dire que c’est plutôt bien amené, avec le

conflit intérieur d’Anakin, tiraillé entre son devoir de

Jedi, et la possibilité de sauver la vie de sa femme,

que le côté obscur de la Force lui fait miroiter. Si on

fait abstraction de l’épisode II et son développement

pachydermique à coups de massacre et de musique

rappelant les thèmes du côté obscur, la suspension

d’incrédulité fonctionnerait presque.

Malgré cela, la portée tragique de cette descente

aux enfers fonctionne, et c’est le cœur brisé que l’on

assiste à la fin de l’Ordre Jedi. Le troisième acte est

assez dantesque, avec notamment deux combats en

montage alterné : Yoda vs. Dark Sidious, et Anakin vs.

Obi-Wan. Ce dernier, aussi épique et émouvant qu’il

soit aurait pu être un peu moins haché au montage et

se passer de 2-3 acrobaties ostentatoires. On connait

en réalité l’issue de ces deux duels, mais voir ces icônes

s’affronter aussi violemment est un vrai plaisir des yeux,

mais aussi des oreilles, car John Williams est là pour

nous proposer une partition épique à souhait.

C’est dans les larmes que naissent d’un côté le Mal,

et de l’autre, l’espoir, pour conclure cette trilogie. La

naissance des deux jumeaux Skywalker, et bien sûr

celle de Dark Vador, sous l’apparence qu’on lui connaît

depuis 1977. On peut dire que Lucas s’est bien rattrapé

après deux épisodes laborieux, sans doute l’idée de

la trame du troisième lui est venue en premier, c’est

pourquoi raccrocher les wagons pour amener à cette

conclusion épique était aussi inégal. « La Revanche

des Sith » est sans conteste l’un des meilleurs épisodes

de la Saga, mais aussi l’un des plus spectaculaires et

déchirants.

Vincent Pélisse

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