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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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ALADDIN (1992)

118

Oublions les comédies navrantes et

immondes avec Kev Adams et l’adaptation

live banale et molle de Guy Ritchie : le

film de Ron Clements et Jon Musker est

l’adaptation grand public que l’on ne peut

que recommander, voire même le meilleur

film d’animation produit par Disney car il

regorge de tout ce que Walt pouvait espérer

offrir avec ses créations.

L’intrigue peut paraître simple aux yeux

de certains, nous répondons qu’elle est

universelle par cette histoire d’amour barrée

par des schémas sociaux lourds de sens. Ce

questionnement débarque surtout après le

premier tiers quand apparaît LE Génie du

film, c’est-à-dire son Génie (promis, l’humour

de Clements et Musker est bien meilleur que

le nôtre). Il soulève les possibilités infinies de

choix offerts par un univers, avec un respect

de certaines règles évidemment. C’est notre

réaction face à ce champ des possibles, face

à cette opportunité de pouvoir que l’on peut

se découvrir. Comment peut-on rester soimême

en étant occulté de certaines difficultés

imposées, en ne s’accomplissant pas dans

une forme de difficulté ? Le Génie est ainsi

riche d’humour (merci Robin Williams) mais

également de questionnements que l’on

peut se poser par nos propres appréhensions

personnelles.

On peut retrouver aussi une volonté

d’affranchissement personnel et social, que

ce soit par la présence de lois écrasantes

d’antan ou le statut du Génie. Il y a une

volonté de se libérer de certains carcans,

résonnant dans « A whole new world »,

ouverture vers une autre possibilité de

société où l’on peut s’affirmer en tant qu’être

sans se retrouver affecté par son statut, où

l’on ne se retrouve plus esclave d’un objet ou

des desideratas de certains et où l’on peut

aimer qui on le souhaite sans se préoccuper

d’autres choses que nos sentiments, le tout

avec une animation profitant des avancées

en la matière grâce au numérique.

Aladdin représente donc l’exemple de

divertissement prenant et réussi ne délaissant

pas certains messages qui résonnent à

toutes les oreilles. Autant de merveilleux et

de magie, cela fait du bien, surtout quand

on voit ce que Disney fait en massacrant

ses classiques d’animation pour en faire des

produits désincarnés mais rentables. Quitte

à nourrir votre nostalgie, revoyez plutôt ce

long-métrage fantastique sans tomber dans

le creux sans ambition…

Liam Debruel

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