Désolé j'ai ciné #12
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !
Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.
On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
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THE CLOVERFIELD PARADOX
Sorti par surprise sur Netflix et descendu
sans cesse depuis sa sortie, « The
Cloverfield paradox » est plus difficile à
appréhender de manière positive. On sent
ses problèmes de production, ses reshoots
pour le relier à “Cloverfield” et les ficelles
un peu trop visibles à différents niveaux. Et
si ces rattachements sont parfois grossiers,
on peut voir dans ce film un certain intérêt
en tant qu’œuvre individuelle ou agrafée de
force à une licence connue.
La place des images est pertinente
et vers une autre orientation que leur
surprésence dans “Cloverfield” ou leur
absence totale dans “10 Cloverfield lane”.
Ici, elles permettent de maintenir les
astronautes au courant de ce qui se passe
sur Terre mais avec une certaine vision,
perpétuelle porteuse de négatif, que ce
soit des doutes par rapport à l’expérience
ou bien des mauvaises nouvelles de l’autre
Terre. Si l’interview du début est rejetée
par les membres de l’équipage au vu des
propos de l’intervenant, elle reste quand
même dans la tête de certains, nourrissant
leur rancœur tout en expliquant la nature
anthologique des Cloverfield. Quant aux
nouvelles, elles ne sont jamais remises
en question par les scientifiques et vues
également comme irréfutable par leur
nature. L’image est marquée comme
véridique mais à l’origine de désastres par
ses idées sournoisement amenées dans les
cerveaux des protagonistes.
Malgré une forme de simplicité le
rapprochant d’une série B de science-fiction
et une genèse compliquée, le film de Julius
Onah garde un certain pouvoir d’attraction
(malgré la gravité artificielle de l’Espace)
que ce soit par les liens établis avec les
autres films ou la nature internationale des
astronautes, vision chaotique des relations
politiques autour du globe étouffée dans la
panique spatiale. Si cela permet d’identifier
chacun facilement, cette composition
hétéroclite esquisse aussi de nouvelles
tensions avec plus ou moins de subtilités
(surtout moins, le plus gros défaut de ce
film).
Répondant faussement aux interrogations
des fans du Cloverfield Universe pour poser
encore plus de questions, « The Cloverfield
Paradox » est clairement imparfait et a de
nombreux défauts visibles. Cela n’empêche
pas de prendre un certain plaisir devant
cette série B aux paradoxes amenés avec
un certain amusement, même si ce n’est pas
avec la plus grande des réussites.
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