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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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19

« Super 8 », Abrams le filme comme toutes ses autres oeuvres : avec dynamisme

et action. Il y a de quoi divertir, de quoi émerveiller n’importe quel spectateur

en quête de frissons. D’ailleurs, à une époque où l’action est surcoupée lors du

montage pour distraire son public de manière illisible, Abrams arrive à rendre

toutes ses séquences lisibles et grisantes. Mais comme cité précédemment,

l’action chez Abrams a du sens. Ce déraillement de train si destructeur, en plus

d’être symbolique de la violence du deuil éprouvé par Joe et sa résurgence,

est filmé du point de vue adolescent, encore plus sensible à la grandiloquence

de l’événement et le rendant donc plus impressionnant encore. Abrams amène

donc, comme dans toutes ses œuvres, un équilibre entre la mise en avant de

son action et quand se poser pour mettre en avant les dilemmes humains et

les tourments de tout un chacun, que ce soit celui d’un jeune homme face à

ses peurs et ses doutes et se devant d’avancer face au drame vécu ou celui de

son père qui découvre en cet homme qu’il déteste leur perte commune de leur

amour, se guérissant réciproquement par le pardon.

Sublimé par la bande originale de Michael Giacchino et la mise en scène

d’Abrams, « Super 8 » est un film rétro mais pas coincé dans le passé, exhortant

même à l’avenir et à l’évolution. Un message toujours aussi fort et poignant,

surtout quand on constate que le style 80’s est devenu rapidement un argument

creux et mécanique, symptomatique d’une volonté de nostalgie sans réflexion.

Quant à Abrams, il y trouve son film le plus puissant.

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