42Premier spin-off «Star Wars», et celui-ci se consacre à une desmissions les plus périlleuses de la Saga : le vol des plans del’Etoile Noire. Pas de texte déroulant en introduction donc, pour sedémarquer des épisodes classiques, et le titre qui apparaît au boutde la première séquence du film.Pour cette première histoire annexe, ne suivant pas les personnageshabituels, Lucasfilm a choisi Gareth Edwards, le réalisateur de «Godzilla » (2014), mais aussi de «Monsters» (2010), lui conférantun certain goût pour le gigantisme. On peut dire que le choix étaitjudicieux puisque la mise en scène était assez intéressante. Lemétrage navigue entre film de guerre, et film d’espionnage, et toutesles thématiques que cela implique : le sacrifice, le dévouement à unecause, et la responsabilité des actes.À travers ce parti-pris, le cinéaste prend plaisir à varier sa miseen scène : caméra portée, plans très larges pour accentuer legigantisme de l’Empire, et même des connotations horrifiques pourles apparitions de Dark Vador. Ce dernier a d’ailleurs rarement étéaussi effrayant. Les nouveaux personnages ne sont pas tous très biendéveloppés, au-delà de leurs motivations principales, à l’exceptionde Jyn Erso (Felicity Jones), dont l’implication de son père rendson rôle dans la mission assez personnel, et Cassian Andor (DiegoLuna), un membre des services secrets de l’Alliance, caractérisé parson sang-froid, même lorsque ses ordres l’amènent à faire des choixdifficiles. Cependant, cette absence de profondeur peut s’expliquerpar le fait que les personnages existent dans ce film par le biais de lacause qu’ils défendent, de leur mission, et de leur sacrifice. Le restedu casting se débrouille très bien, avec Ben Mendelsohn qui campele Directeur Krennic, supervisant la construction de l’Etoile Noire,mais aussi Riz Ahmed en pilote impérial repenti, et Donnie Yen, engarde de temple Jedi aveugle, proposant des chorégraphies decombat très intéressantes.« Rogue One » est un très bon spin-off, faisant directement le lienavec l’intrigue de l’épisode 4, proposant une immersion dans lamission la plus dangereuse de la Rébellion, et une extension del’univers assez réjouissante.Vincent Pélisse
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