Désolé j'ai ciné #12
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !
Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.
On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
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La vie de Ryota est bien loin de ce qu’il avait
imaginé. Pourtant écrivain prometteur, il
dilapide le peu d’argent qu’il gagne en tant
que détective privé dans des courses et des
jeux de loterie. Résultat, il ne peut même
pas payer la pension alimentaire de son fils
après son divorce avec Kyoko. Bien décidé
à refaire bonne figure auprès des siens, un
typhon qui passe sur la ville et les contraint
à rester enfermer va peut-être enfin lui permettre
de renouer avec eux.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Hirokazu Kore-Eda sait ce qu’il fait et où
il veut nous emmener même si ça peut
prendre un peu de temps. Au lieu de voir
ça comme une succession de plans ennuyeux,
le réalisateur fait une vraie analyse
d’un homme, d’une famille et de ses désillusions.
Le typhon n’est qu’un prétexte pour
dépeindre cette famille, ses rêves et la douloureuse
réalité. “Après la tempête”, c’est le
constat d’un homme. Ce qu’il espère et ce
qu’il obtient finalement pour faire un constat
amer : rien ne s’est passé comme prévu. Au
lieu d’essayer d’avancer, Ryota reste coincé
dans ses désillusions et cette vision parfaite
qu’il s’est fait de sa vie de famille au lieu
d’avancer et de laisser son ex-femme avancer
aussi.
Le réalisateur dépeint avec élégance une
galerie de personnages attachants, attendrissants,
avec leurs qualités mais aussi
leurs défauts. “Après la tempête” c’est une
tranche de vie dans laquelle tout le monde
peut se reconnaître et malgré quelques
longueurs qui viennent par moment casser
le rythme du film, il n’en reste pas moins une
jolie et mélancolique réflexion sur la famille
et la vie en général.
Margaux Maekelberg