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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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Si on peut saluer une qualité générale qui frôle

quasiment toujours la perfection, Kore-Eda nous fait

parfois des petites sorties de routes dont “Air Doll”

en 2010 sur lequel on ne s’attarde pas puisqu’il n’y a

que peu de choses à dire dessus. Comme son titre

l’indique, le film dépeint le quotidien d’une poupée

gonflable qui prend vie et qui, au contact d’un

jeune garçon, va découvrir ce qu’est l’amour. Là où

le postulat de départ est intéressant, le film tombe

rapidement dans le voyeurisme si bien qu’on se

demande si c’est bien Kore-Eda derrière la caméra.

Propos graveleux qui avait pourtant un certain

potentiel (la découverte de l’amour et la solitude de

l’homme), “Air Doll” est un film indigeste sur son fond

en plus de l’être sur sa forme (plus de deux heures de

film).

Mais refermons cette malencontreuse parenthèse

pour nous concentrer sur “Notre petite soeur”

sorti en 2015. Trois soeurs doivent se rendre

à l’enterrement de leur père alors qu’il les at

abandonnées quinze ans plus tôt. Elles y font la

connaissance de Suzu, leur demi-soeur de 13 ans.

D’un commun accord, elles décident toutes les trois

d’accueillir la jeune orpheline dans leur maison

familiale.

Dans ce doux film aux couleurs pastel, Kore-

Eda dessine le quotidien de quatre soeurs aux

personnalités et aux aspirations totalement

différentes. Des soeurs qui, comme dans toute

famille, s’aiment, se respectent, se jalousent et parfois

ne se comprennent pas. Mais à travers leur chemin

personnel et malgré les différences qui peuvent

les séparer, le lien familial est ce qui leur permet

d’affronter le monde. Véritable esprit de sororité qui

se dégage du film, le jeu parfait des quatres actrices

illumine le tout et vient combler un certain manque

de rythme (une habitude chez l’auteur).

Un manque de risque se dessine mais Kore-Eda est

bien le seul à savoir magnifier le quotidien et filmer

ce peu de choses avec une grâce et une tendresse

folle.

Margaux Maekelberg

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