Désolé j'ai ciné #12
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !
Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.
On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
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valeur tant par la photographie d’Emmanuel
Lubezki, toujours aussi bon le bougre,
que par la mise en scène saisissante de
notre cher Terrence, continuant ce qu’il
a développé dans son précédent film. Il
interroge alors sur la fonction de l’amour,
la manière d’aimer et il se demande même
pourquoi ce sentiment peut se détériorer.
Cette dernière question va faire le lien avec
toute une réflexion sur la foi, portée par le
personnage de Javier Bardem. Malick se
sert de cette enveloppe corporelle pour
exprimer ses doutes, ses tourments. On le
sait optimiste de base, malgré les turpitudes
de la vie, mais là la flamme semble moins
vive.
films qui vont succéder à “The Tree of Life”,
du moins jusqu’à “Song to Song”, où l’on
suit des personnages perdus, en quête
d’eux-mêmes, de leur âme. Malick ne reste
donc pas dans sa zone de confort, il décide
d’aller explorer plus en profondeur ce
qui fait l’essence de son cinéma depuis le
début de sa carrière et ce renouvellement,
tout aussi déroutant qu’il est par la forme
que prennent ses films post palme d’or, est
passionnant et maintient l’intérêt pour ce
cinéaste fidèle à lui-même dans sa volonté
d’exprimer sa vision personnelle du monde.
Élie Bartin
Cette approche plus nuancée de la
question du divin marque bien l’esprit des