Désolé j'ai ciné #12
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !
Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.
On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
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On a parlé de la manière dont JJ Abrams s’est réapproprié des
franchises à succès pour les relancer de manière modernisée (tout
en les ancrant dans ses thématiques propres) mais on en oublierait
ses propres créations et son intérêt pour toute forme de média afin
de mieux toucher son spectateur dans le format le plus approprié
à sa narration. C’est ainsi qu’après avoir travaillé pour la télévision,
le cinéma, le jeux vidéo et la musique (composant notamment le
générique de “Fringe”), il se retrouve dans un format littéraire à
l’apparence opposé à ses méthodes de communication modernes
se reposant sur une narration à diverses échelles de médiums (les
ARG de « Cloverfield » et « Super 8 »). C’est donc un choix finalement
logique qui va renfermer à nouveau toutes les thématiques
d’Abrams.
L’histoire se dresse sur une double intrigue, qui, en plus d’être
passionnante durant sa lecture, permet d’aborder les mythologies
Abramsiennes amenant à un questionnement multiplié, notamment
pour les lecteurs et leur place dans la création dans laquelle ils
prennent place. En replaçant ceux-ci dans l’histoire, “S” amène à
une forme de centralisation de la réflexion de l’histoire, obligeant
à regarder de l’intérieur pour mieux questionner les fondements
narratifs et leurs implications de manière totale, rappelant l’objet
livre en tant que médium d’exploration et de voyage mais également
en tant que contenu matériel qui s’expérimente par le contenu
accompagnant le tout.
Comment dès lors ne pas être envouté par « S » ? C’est une
déclaration passionnée à l’art littéraire rappelant les trésors que
renferment les livres (et toute forme de création en général) tout en
comportant le même jeu des outils narratifs qu’aura su appréhender
Abrams tout au long de sa carrière. Cela nous permet de clôturer
le sujet Abrams. Et que l’on aime ou non son travail, il faut bien
avouer que cela fait plaisir de voir un artiste tel que lui, l’une de ces
personnes aussi passionnées par leur art ainsi que leur volonté,
simple mais pourtant si touchante, de raconter au mieux une bonne
histoire…