21.12.2019 Views

Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Tout commence avec une discussion entre Dieu et un ange

en devenir, à propos d’un certain George Bailey. En fait non,

pas vraiment. Tout commence avec un générique, et l’image

de cloches en fond de l’inscription Liberty Films, la société de

production du film. Il nous semble assez judicieux de revenir

sur cet aspect-là du film pour entrevoir la place que “It’s a

Wonderful Life” tient dans nos cœurs hivernaux et festifs.

En 1946, Frank Capra retourne à Hollywood après la Seconde

Guerre Mondiale. Toutes les têtes sont pour lui nouvelles

et il peine à reprendre la place qu’il avait laissé en suspens

pendant ces années-là. Néanmoins il aspire toujours à cet élan

de liberté et de communion qui le caractérise. Il s’associe alors

avec William Wyler et George Stevens (eux-mêmes revenus

de la Guerre) pour former, donc, la société de productions

Liberty Films.

108

Capra réalise alors son premier film de retour de la guerre

et choisit, restant fidèle à lui-même, de mettre en scène l’ «

optimisme capraesque ». Filmant l’individualité pour mieux

souligner la force du groupe, Capra réalise un film « de Noël »

qui commence paradoxalement sur un personnage dépressif

et suicidaire. Drôle idée du rire et de la fête ! Mais justement,

cette figure qu’est Noël fait écho de période de refuge dans

l’œuvre de Capra (elle est déjà présente dans “John Doe”).

C’est un ultime cri au monde pour dire « Courage, courage ! »

comme le dit Capra lui-même dans son autobiographie.

Et cet optimisme se retrouve forcément dans le personnage

incarné par James Stewart. De par son tempérament, sa

bienveillance et sa capacité inébranlable à désirer ce qui

semble si loin de lui (vouloir voir le monde quand tout le

rappelle à sa ville natale). C’est dès lors un personnage qui

souffre et qui ne réalise son importance qu’après avoir vécu

cette expérience fantomatique de la rencontre avec l’ange. Ce

n’est pas à proprement parler un personnage qui évolue, mais

qui se rend compte, embrasse, et remercie ce qu’il est pour lui

et pour les autres. Une véritable renaissance pour lui.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!