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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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STILL WALKING (2009)

tout en émotion de la part de Kiki Kirin,

qui deviendra d’ailleurs une régulière du

cinéma de Kore-Eda jusqu’à sa mort en

septembre 2018. L’humanité de ses personnages

fait la réussite de ce film. En effet,

derrière cette apparence de fête joyeuse où

tout le monde se réunit, chacun garde en lui

ses rancoeurs : que ce soit la fille qui aimerait

que sa mère s’intéresse plus à elle qu’à

son frère décédé, le père qui aurait voulu

que son fils soit docteur et maudit son aîné

décédé pour avoir sauvé la vie d’un enfant…

Malgré cette colère silencieuse, Eda

n’oublie jamais d’introduire des petits moments

de bonheur et de légèreté. L’humour

n’est jamais bien loin, subtil mais présent.

L’amour non plus n’est jamais bien loin. Il se

ressent dans chaque geste, chaque plan. La

mort, aussi, comme point névralgique de

cette famille où tout tourne encore autour

de celle du fils aîné. Un deuil impossible à

faire et qui nous bouleverse à chaque instant.

En 1h55, Kore-Eda nous fait vivre 24 heures

intenses au coeur d’une famille liée autant

par l’amour que la rancoeur et le deuil. C’est

fort sans jamais être bourrin et émouvant

sans jamais être pathos. Du grand Kore-Eda.

Margaux Maekelberg

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