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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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Comme l’a évoqué notre rédacteur, ce qu’il faut retenir de cette décennie et surtout de ces

dernières années est l’avènement du mouvement #MeToo. Des yeux et des consciences qui

s’ouvrent doucement sur un problème ancré depuis des années aussi bien dans l’industrie

cinématographique que sociétal (en témoigne le récent hashtag #JaiÉtéViolée ). Nous ne

pouvions pas clore ce dernier numéro de l’année sans que je prenne la parole en tant que

rédactrice en chef de ce magazine, en tant que cinéphile et surtout en tant que femme. J’en

ai vu des choses défiler cette année, j’en ai subi d’autres et voir que les choses commencent

doucement à bouger me fait croire en une société capable de comprendre et de mettre en

valeur la femme. Et puis la vidéo d’un violeur qui fait son mea culpa tombe sur Youtube,

aucune femme n’est nommée aux Golden Globes dans la catégorie Meilleur réalisateur, le

film de Roman Polanski rencontre le succès au box-office et je me dis que tout est encore à

faire. Le combat est dur mais il ne faut pas baisser les bras. Les femmes doivent se lever fières

et se battre contre cette société patriarcale étouffante. Les hommes doivent nous soutenir,

les violeurs doivent être condamnés et les réalisateurs condamnés pour abus sexuels ne

doivent plus tourner. C’est peut-être utopique mais si on y croit pas qui le fera ?

Il y a deux ans j’ai été victime d’agression verbale à Cannes, cette année j’ai été victime

d’attouchements - qui plus est dans un cinéma -, une communauté d’un youtubeur (et le

youtubeur en question) se sont attaqués à moi (non pas pour confronter les propos d’un

de mes articles, choses annoncée, mais bien pour dériver sur le flot d’insultes et de menaces

virulentes qui vont avec), j’ai souvent remis en cause ma légitimité, je la remets encore

et toujours en cause mais je ne baisse pas les bras. Je veux leur prouver qu’on est capable

: de gérer un site, d’être rédactrice en chef d’un magazine en ligne, d’avoir une chaîne

Youtube, de tourner des courts-métrages, d’écrire des scénarios, de bientôt lancer un

podcast, d’avoir un travail épanouissant, d’avoir des amis, d’être heureuse, d’être pleine

de projets, d’être une femme et d’assumer sa féminité.

Soyez fières de vous, de ce que vous êtes, de ce que vous faites ou ne faites pas, montrezleur

qu’ils ont tort, montrez-leur qu’on est capable du meilleur mais surtout montrez-leur

que le passé, le présent et le future : c’est nous.

Margaux Maekelberg

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