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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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TO THE WONDER (2012)

Tout juste auréolé de sa palme d’or,

Terrence Malick revient plus vite qu’à

l’accoutumée avec un film beaucoup plus

intimiste. Ici, il s’attaque principalement à

l’Amour et la Foi, deux concepts forts qu’il

entend remettre en question. Pour ce faire,

il nous raconte l’histoire de Marina (Olga

Kurylenko) et Neil (Ben Affleck), jeune

couple vivant passionnément leur amour en

France qui va décider de partir aux Etats-

Unis avec Tatiana, la fille de Marina. Une

fois là-bas les relations vont commencer

à se désagréger de sorte que Marina va

temporairement retourner en France, tandis

que parallèlement on suit le Frère Quintana

(Javier Bardem) dont la foi est fortement

ébranlée.

Il s’agit sûrement du film le moins réussi de

Terrence Malick, bien qu’il soit intéressant.

En effet, le cinéaste essaie de nous entraîner

à nouveau dans une de ses méditations

poétiques mais ici la connexion passe

moins, la faute à une narration peu limpide

et des scènes qui ne parviennent pas

vraiment à atteindre leur but. Le film a

d’ailleurs été plutôt mal accueilli, certains

le qualifiant même de parodie. Cette

observation est recevable mais il reste

intéressant de se pencher sur les questions

soulevées par le film qui marquent un

certain virage dans l’approche thématique

de l’auteur.

Décortiquer l’amour sous toutes ses

coutures, tel est l’objectif de Malick ici et il

compte le faire à travers le personnage de

Marina, interprété par une Olga Kurylenko

scintillante et merveilleusement mise en

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