Désolé j'ai ciné #12
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !
Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.
On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
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AR WARS STORY (2018)
On ne sait pas qui du duo Phil Lord / Chris
Miller ou de Ron Howard est une telle bille
en direction d’acteurs, mais le casting en
roue libre fait peine à voir. Un coach appelé
en plein tournage pour Alden Ehrenreich ?
Évident lorsqu’il lui est demandé de singer
les moindres tics d’Harrison Ford, et qu’il
ne peut prendre aucune liberté quant à sa
protection. Merci encore aux producteurs
qui, une fois encore pour ne rien assumer,
préfèrent blâmer l’acteur, mais ceux qui
l’auront vu dans « Avé César » des frères
Coen savent qu’il est capable du meilleur. Le
reste des comédiens ne parvient pas élever
le niveau général de toute manière, que ce
soient ceux dont on connaît le talent - entre un
Woody Harrelson qui est obligé d’en faire des
caisses, un Paul Bettany une fois encore sousexploité
-, et une Emilia Clarke qui comme à
son habitude sonne totalement faux, il n’y a
pas de quoi se régaler. Seul Donald Glover
en Lando Calrissian semble avoir les épaules
pour le rôle, un rôle tellement mal écrit qu’il
s’en contrefout la plupart du temps.
Vous l’aurez compris, « Solo » est un
naufrage. Une volonté de sortir un film pour
coller à un calendrier, quitte à en bâcler le
tournage, et le sortir tel quel alors que rien
n’est prêt. Quand on voit le calendrier des
sorties prévues pour la saga par la firme aux
grandes oreilles, on se doute que ce ne sera
sûrement pas un incident isolé.
Thierry de Pinsun