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Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

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UNE AFFAIRE DE FAMILLE (2019)

“Une affaire de famille” est sans conteste l’un des

événements 2018. D’abord Lauréat de la Palme d’Or

à Cannes puis César du meilleur film étranger l’année

suivante. À juste titre.

Le film d’Hirokazu suit une famille tentant de survivre

au jour le jour et de joindre les deux bouts dans un

Japon contemporain. Les questions qu’ils posent

résonnent déjà depuis toujours et ne sont pas prêt

d’être résolues : qu’est-ce qu’une famille ? Est-ce

sceller par les liens de parenté entre deux êtres ou la

choisissons-nous ? Pour Hirokazu c’est bel et bien du

côté de la deuxième réponse qu’il faut chercher.

En effet, rien ne semble relier les êtres si proches de

cette « famille » si ce n’est justement cette appellation

qu’ils partagent et le fait qu’ils se soutiennent les uns

les autres pour vivre ensemble. Le film s’ouvre sur le

secours, ou l’enlèvement - tout dépend du point de

vue-, d’une petite fille laissée seule sur la terrasse de

sa maison un soir de février glacial. Empreint d’un

réel élan humaniste, le film du cinéaste japonais inscrit

en son centre les paradoxes des émotions humaines

avec ce qu’elles ont de plus contradictoires.

Entre l’amour que partagent les membres de cette

étrange famille et la situation précaire dans laquelle

ils évoluent, c’est tout d’abord la véracité que recherche

Hirokazu.

La dichotomie constante entre la question de la

légitimité, de la légalité, du bien ou du mal, de la

débrouille ou de l’interdit, nourrit le film d’une émotion

toute particulière. Une œuvre qui semble danser

sur un fil tendu au-dessus de la société japonaise et

dépeignant la marginalité avec une tendresse infinie.

Touchant en tous points, “Une affaire de famille”

marque le cinéma japonais et ouvre l’œuvre du cinéaste

à un plus large public.

Baptiste Andre

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