21.12.2019 Views

Désolé j'ai ciné #12

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !

Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.

On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

82

Avant de s’attaquer au gros morceau qu’est

“Still Walking”, revenons un instant sur

“Hana” (2006) qui n’a jamais connu de sortie

française. Une incursion inattendue dans le

film de samouraï pour Kore-Eda qui s’en sort

à merveille. Un film avec toujours le thème

du deuil et de la mort mais sur un ton beaucoup

plus léger qui dénote totalement de

ses autres longs-métrages. Assez intéressant

à regarder et un joli tour de main pour un

réalisateur qui ne cesse de nous prouver

qu’il en a sous le coude.

Trois ans plus tard, le voilà avec un nouveau

projet qui sent bon ses thèmes de prédilection.

Un film d’autant plus personnel qu’il est

inspiré du décès de la mère de Kore-Eda.

Chaque année, en plein été, la famille Yokoyama

se réunit dans la maison des parents

pour célébrer l’anniversaire de la mort du

fils aîné qui a perdu la vie en sauvant un

enfant de la noyade. Chaque année les

mêmes rituels, et pourtant des non-dits et

des rancoeurs flottent constamment dans

cette famille. Cette journée d’été sera l’occasion

de se dire enfin tout ce qu’ils ont sur le

coeur.

On le sait, c’est acté, Kore-Eda filme les

familles déchirées comme personne. Avec

minimalisme, délicatesse, tendresse et humanité.

Là encore, le réalisateur nous offre

un portrait de famille touchant. On ressent

rapidement son implication personnelle

dans ce projet à travers le personnage de

Toshiko qui joue la mère, une performance

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!