Désolé j'ai ciné #12
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney ! Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société. On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
Dernier round de l'année pour l'équipe de Désolé j'ai ciné. Et pour ce 12e numéro, on ne pouvait pas ne pas évoquer l'évènement de cette fin d'année : Star Wars. Alors on est revenu sur toute la saga mais également sur la carrière de JJ Abrams. Sinon on vous parle aussi de Terrence Malick, d'Hirokazu Kore-Eda, de Robert Eggers et même de Disney !
Un numéro encore bien riche qui se conclut par un petit mot de fin de ma part pour revenir sur cette année mais aussi sur la place de la femme dans le cinéma et dans la société.
On vous remercie pour votre fidélité et on vous dit à l'année prochaine !
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Avant de s’attaquer au gros morceau qu’est
“Still Walking”, revenons un instant sur
“Hana” (2006) qui n’a jamais connu de sortie
française. Une incursion inattendue dans le
film de samouraï pour Kore-Eda qui s’en sort
à merveille. Un film avec toujours le thème
du deuil et de la mort mais sur un ton beaucoup
plus léger qui dénote totalement de
ses autres longs-métrages. Assez intéressant
à regarder et un joli tour de main pour un
réalisateur qui ne cesse de nous prouver
qu’il en a sous le coude.
Trois ans plus tard, le voilà avec un nouveau
projet qui sent bon ses thèmes de prédilection.
Un film d’autant plus personnel qu’il est
inspiré du décès de la mère de Kore-Eda.
Chaque année, en plein été, la famille Yokoyama
se réunit dans la maison des parents
pour célébrer l’anniversaire de la mort du
fils aîné qui a perdu la vie en sauvant un
enfant de la noyade. Chaque année les
mêmes rituels, et pourtant des non-dits et
des rancoeurs flottent constamment dans
cette famille. Cette journée d’été sera l’occasion
de se dire enfin tout ce qu’ils ont sur le
coeur.
On le sait, c’est acté, Kore-Eda filme les
familles déchirées comme personne. Avec
minimalisme, délicatesse, tendresse et humanité.
Là encore, le réalisateur nous offre
un portrait de famille touchant. On ressent
rapidement son implication personnelle
dans ce projet à travers le personnage de
Toshiko qui joue la mère, une performance