Mécanique du solide et Mécanique analytique - CPT
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4 CHAPITRE 1. LES ÉQUATIONS DE LAGRANGE<br />
Proposition 1.2.1. Les équations de Fermat gouvernant l’optique géométrique sont<br />
données par les équations de Lagrange pour le lagrangien (1.2.1) <strong>et</strong> prennent la forme<br />
d<br />
[nu] = grad n &<br />
ds<br />
dr<br />
ds<br />
= u (1.2.2)<br />
Corollaire 1.2.2. Dans le vide, n = 1, les rayons lumineux empruntent les droites<br />
(géodésiques) euclidiennes d’équation paramétrique<br />
pour tout s ∈ R.<br />
r(s) = ˙r(0) s + r(0)<br />
Exercice 1.2.3. Supposons que l’indice de réfraction soit, dans le plan, donné par<br />
la fonction discontinue<br />
n(x, y) =<br />
n1 (y > 0)<br />
n2 (y ≤ 0)<br />
où n1 <strong>et</strong> n2 sont deux constantes (positives). Dé<strong>du</strong>ire des équations (1.2.2) les Lois<br />
de Descartes 3<br />
n1 sin i1 = n2 sin i2 (réfraction)<br />
i1 = −i2 (réflexion)<br />
où i1 <strong>et</strong> i2 sont les angles orientés formés par les rayons lumineux <strong>et</strong> la normale ey<br />
au dioptre y = 0. N .B. Ne pas chercher à déterminer le gradient de l’indice de<br />
réfraction (car c<strong>et</strong> indice n’est pas une fonction continue !).<br />
Exercice 1.2.4. Déterminer les trajectoires des rayons lumineux dans le demi-plan<br />
supérieur, H + = {(x, y) ∈ R 2 | y > 0}, si l’indice de réfraction est n(x, y) = 1/y.<br />
1.3 Equations de Lagrange<br />
1.3.1 Formalisme intrinsèque<br />
Nous avons intro<strong>du</strong>it les équations de Lagrange (1.1.4) dans un cas réellement<br />
très particulier (cas d’une particule non relativiste dans un potentiel extérieur) <strong>et</strong>, de<br />
plus, dans un système de coordonnées spécial (les coordonnées cartésiennes de R n ,<br />
pour n = 1, 2, 3, . . .). Les questions suivantes viennent alors naturellement à l’esprit :<br />
3. Ces lois sont souvent attribuées à Snell & Descartes.