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Mécanique du solide et Mécanique analytique - CPT

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26 CHAPITRE 2. LES ÉQUATIONS DE HAMILTON<br />

symétrique : ω(δx, δ ′ x) ≡ −ω(δ ′ x, δx). (ii) On a de plus<br />

ω(δx, δ ′ x) = δα(δ ′ x) − δ ′ α(δx) où α(δx) = p · δq (2.2.9)<br />

<strong>et</strong> (iii) ker ω = {0}. Une telle application ω : T ∗ R n × T ∗ R n → R est appelée forme<br />

symplectique canonique de l’espace des phases. 7<br />

Démonstration. On a clairement l’identité ω(δx, δ ′ x) + ω(δ ′ x, δx) ≡ 0 <strong>et</strong> de plus<br />

ω(δx, aδ ′ x + bδ ′′ x) ≡ a ω(δx, δ ′ x) + b ω(δx, δ ′′ x) pour tous a, b ∈ R ; d’où le (i).<br />

L’expression (2.2.9) repro<strong>du</strong>it simplement la définition (2.2.8), ce qui justifie (ii).<br />

Enfin, δx ∈ ker ω ssi ω(δx, δ ′ x) = 0 pour tout δ ′ x ; mais, c<strong>et</strong>te dernière condition<br />

implique à la fois δp = 0 <strong>et</strong> δq = 0, c’est-à-dire δx = 0, d’où (iii).<br />

Soit H(x) un hamiltonien, le champ de vecteurs x ↦→ δHx défini par (2.2.6),<br />

c’est-à-dire<br />

ω(δHx, δ ′ x) ≡ −δ ′ H (2.2.10)<br />

est le champ hamiltonien associé à H — déjà intro<strong>du</strong>it en (2.2.5) ; c<strong>et</strong>te dernière<br />

définition est maintenant intrinsèque (car elle ne m<strong>et</strong> en jeu que la fonction H <strong>et</strong> la<br />

forme symplectique ω mais pas un système de coordonnées particulier).<br />

Proposition 2.2.6. Les équations de Hamilton associées à un hamiltonien H(x)<br />

prennent la forme d’une équation différentielle ordinaire <strong>du</strong> premier ordre, à savoir :<br />

dx<br />

dt = δHx (2.2.11)<br />

avec la définition (2.2.10) <strong>du</strong> champ hamiltonien δH ; le croch<strong>et</strong> de Poisson de deux<br />

observables F <strong>et</strong> G quelconques r<strong>et</strong>ient alors la forme suivante : {F, G} = δF G.<br />

7. Il est possible, mais non obligatoire, de reformuler les résultats précédents en termes de formes<br />

différentielles : ω = n<br />

i=1 dpi ∧ dq i est une 2-forme inversible <strong>et</strong> fermée de T ∗ R n ; elle est, en fait<br />

exacte puisque ω = dα avec α = n<br />

i=1 pidq i .

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