23.06.2013 Views

Mécanique du solide et Mécanique analytique - CPT

Mécanique du solide et Mécanique analytique - CPT

Mécanique du solide et Mécanique analytique - CPT

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

3.2. CHANGEMENTS DE RÉFÉRENTIELS NON INERTIELS 39<br />

3.2.2 Considérations mécanistes<br />

Intro<strong>du</strong>isons maintenant ces transformations sous une forme moins abstraite qui<br />

utilise un <strong>solide</strong> de référence “fixe” dans l’espace tridimensionnel R 3 associé à un<br />

référentiel galiléen ; notons O le point <strong>du</strong> <strong>solide</strong> correspondant à l’origine r = 0 <strong>et</strong><br />

(e1, e2, e3) la base canonique de R 3 ; le référentiel euclidien R = (0, e1, e2, e3) sert à<br />

repérer les points M de l’espace <strong>et</strong> on note r = OM le rayon vecteur d’origine O <strong>et</strong><br />

d’extrémité M. Attachons maintenant un référentiel euclidien R ′ = (O ′ , e ′ 1, e ′ 2, e ′ 3) à<br />

un autre <strong>solide</strong> évoluant dans l’espace au cours <strong>du</strong> temps t.<br />

Comment repérer le même point M relativement au référentiel mobile R ′ ?<br />

Ecrivons la relation de Chasles OM = OO ′ + O ′ M, ou encore r = b + r ′ en<br />

notant b = OO ′ le changement d’origine <strong>et</strong> r ′ ≡ rrel = O ′ M la position relative<br />

<strong>du</strong> point M par rapport à O ′ . On désigne traditionnellement par R les coordonnées<br />

<strong>du</strong> vecteur rrel dans la base (e ′ 1 e ′ 2 e ′ 3) = (e1 e2 e3)A dé<strong>du</strong>ite de la base originelle<br />

(canonique) par une rotation A. 5 On a alors<br />

rrel = AR. (3.2.12)<br />

Soulignons que rotations <strong>et</strong> translations sont en réalité des fonctions A(t) ∈ SO(3)<br />

<strong>et</strong> b(t) ∈ R 3 <strong>du</strong> temps t (fonctions que nous supposerons différentiables) puisque le<br />

deuxième <strong>solide</strong> de référence est mobile au cours <strong>du</strong> temps.<br />

En résumé, les coordonnées, r, <strong>du</strong> point M dans le repère “fixe” <strong>et</strong> ses coor-<br />

données, R, dans le repère mobile sont reliées par la formule simple<br />

r = A(t)R + b(t) (3.2.13)<br />

qui n’est rien d’autre que l’expression de la transformation de Coriolis (3.2.3) — à<br />

un changement de notation près.<br />

Appliquons maintenant les résultats précédents au calcul de loi de transformation<br />

de la vitesse <strong>et</strong> de l’accélération sous un changement de référentiel correspondant à<br />

une transformation de Coriolis (3.2.13).<br />

5. Nous identifierons la matrice de rotation A à la base mobile (e ′ 1 e ′ 2 e ′ 3) puisque (e1 e2 e3) = 1<br />

est la base canonique de R 3 .

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!